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Le stress chronique modéré pendant la gestation aggrave les lésions du cerveau des souris ? la naissance
La paralysie cérébrale ou infirmité motrice cérébrale reste une priorité de santé publique. La reconnaissance des facteurs de susceptibilité aux lésions périnatales du cerveau est la clé principale de la prévention de la paralysie cérébrale.
Dans la plupart des cas, on pense que la patho-physiologie de ces lésions est acquise par l'exposition ? des facteurs prédisposants qui rendent le cerveau en développement plus vulnérable aux événements périnatals.
L'étude actuelle du Dr. Pierre Gressens de l'Inserm, Unité 676, 75019 Paris, France et collaborateurs parue en juillet 2007 dans le Journal of Neuroscience, a testé l'hypothèse que l'exposition ? un stress minimal chronique pendant la gestation pourrait sensibiliser le nouveau-né ? avoir des lésions du cerveau qui mimiquent les lésions observées dans la paralysie cérébrale.
Des souris gravides ont été exposées ? un stress chronique pendant toute la gestation. Des lésions néonatales du cerveau furent induites par une injection intracérébrale d'un analogue de glutamate. Les lésions furent significativement plus importantes chez les nouveau-nés qui avaient été exposés au stress gestationnel.
Le stress induit une augmentation significative de cortisone circulante ? la fois chez la mère et chez le foetus. Les effets délétères du stress furent totalement supprimés chez les souris ayant des taux réduits de récepteurs aux glucocortico?des.
Ces découvertes suggèrent, selon les auteurs, que les faibles stress subis pendant la gestation, qui peuvent mimer les faibles taux de stress pendant la grossesse humaine, pourraient être un facteur de risque de paralysie cérébrale.
Publié le 17-07-2007