Les essais cliniques de l'implant rétinien Argus II arrivent en France

Source L'USC (University of Southern California) et Second Sight Medical Products Inc, leaders dans le domaine des prothèses rétiniennes pour le traitement de la cécité, annoncent l'extension des essais cliniques de l'implant rétinien Argus II en Europe.

La première phase de l'étude clinique de l'Argus II Retinal Prosthesis System, approuvée par l'U.S. FDA, a débuté il y a quelques années aux Etats-Unis par le recrutement de 10 patients au Doheny Eye Institute (USC, Los Angeles), au Wilmer Eye Institute de Johns Hopkins University (Baltimore), ? l'University of California at San Francisco (UCSF) et ? la Retina Foundation of the Southwest (Dallas).

Cette étude a ensuite été étendue ? des centres basés ? New York, Philadelphie et Atlanta. Elle se poursuit ? Mexico depuis 2006 et vient juste de démarrer en Europe au sein de deux structures : le service d'Ophtalmologie, Hôpital Cantonal, Universitaire de Genève, (Genève, Suisse), et au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts (Paris, France). Un troisième site, le Moorfields Eye Hospital de Londres, devrait être également bientôt inclus.

L'argus II est la seconde génération d'implants rétiniens électroniques con?us pour le traitement de la cécité causée par les rétinopathies pigmentaires (RP), un groupe de maladies de l'oeil qui affectent la rétine. L'implant consiste en une puce de 60 électrodes attachée ? la rétine. Les électrodes conduisent l'information acquise par une caméra externe jusqu'? la rétine pour fournir au patient une forme de vision rudimentaire.

Ce système a été mis au point par le Pr. Mark Humayun, professeur en Ophtalmologie et Ingénierie Biomédicale au Doheny Eye Institute, University of Sourthern California, Los Angeles. Il est le premier chirurgien ? avoir réalisé l'implantation de l'Argus II aux Etats-Unis, la première génération comportant 16 électrodes, qu'il a implanté chez 6 patients atteints de RP entre 2002 et 2004. Des études ont montré que cette implantation avait permis ? ces patients, aveugles avant l'intervention, de percevoir si la lumière était allumée ou éteinte, de décrire le mouvement d'un objet, ou encore de localiser et différentier des objets basiques dans leur environnement.

Le développement de cette technologie a été largement supportée par le NIE (National Eye Institute) , le NIH (National Institutes of Health), et le DoE (Department of Energy), dont l'Office of Science Artificial Retina Project met en oeuvre la conception et la construction des implants. Les ressources des laboratoires nationaux du DOE, particulièrement en ingénierie, microfabrication, sciences des matériaux et microélectronique, rendent possible le développement de dispositifs de plus en plus petits et de meilleure résolution.


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Publié le 03-03-2008




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