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Nouvelle thérapeutique des caillots sanguins
Les équipes de chercheurs de l'université de l'Oregon et de l'université de Washington ont décrit pour la première fois le mécanisme qui permet ? une molécule, qu'ils ont con?u, de potentiellement devenir une percée médicamenteuse pour le traitement des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Les équipes ont décrit dans le journal médical Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology (ATVB), une des revues de l'association cardiologique américaine, comment fonctionne un enzyme, qu'ils ont génétiquement modifié et appelé WE-thrombine. L'éditorial placé dans cette revue salue ce travail comme une avancée significative dans la compréhension des fonctions et du potentiel antithrombotique de WE thrombine.
Selon le Dr Andras Gruber, MD, professeur associé de médecine ? la division d'hématologie et d'oncologie médicale, le développement de cette molécule pourrait être une grande révolution médicale dans la thérapeutique antithrombotique permettant de sauver des milliers de vies chaque année.
La thrombine est un enzyme qui, paradoxalement, a la capacité ? la fois ? promouvoir et ? éviter la formation de caillots. Equilibrer les deux systèmes dépend d'un mécanisme hautement complexe d'effets positifs et négatifs de boucles de rétro actions. La coagulation normale du sang est essentielle pour minimiser les saignements dans le cas d'une blessure. La coagulation excessive peut conduire ? une thrombose entra?nant le blocage d'un vaisseau sanguin.
Les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont le plus souvent le résultat de la présence de caillots dans le sang. Ils représentent deux des trois principales causes de décès et d'invalidité grave. Le risque de ces maladies reste élevé en partie parce que les médicaments actuellement utilisés pour arrêter ou briser les caillots, tels que l'héparine, l'activateur tissulaire du plasminogène, présentent le risque de déclencher des saignements difficiles ? contrôler.
Ces médicaments ne peuvent être utilisés que dans des services hospitaliers après que beaucoup de temps ne se soit écoulé ? effectuer les tests diagnostiques. Or chaque minute de retard thérapeutique diminue les chances de survie ou de guérison.
Les chercheurs prévoient que, s'il est approuvé pour utilisation chez l'homme, le WE thrombine, dont l'équipe de recherches a démontré son efficacité et sa sécurité chez les grands primates, pourrait être injecté par des agents paramédicaux, chaque fois que quelqu'un affiche les premiers signes ou symptômes d'un accident vasculaire cérébral ou d'une crise cardiaque, sans crainte de causer des dommages si les symptômes se révèlent être une fausse alerte.
Le WE thrombine est, selon le Dr Gruber, le plus puissant agent antithrombotique jamais décrit. Cela en fonction de sa spécificité. Il utilise de manière efficace un système de délivrance médicamenteux pour apporter sa puissance directement dans le caillot. Le processus est efficace ? l'intérieur d'un vaisseau sanguin mais pas ailleurs, ce qui est exactement ce que l'on recherche d'un agent antithrombotique.
Publié le 11-03-2008