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Selon un article du Dr Paik et collaborateurs paru dans le New England Journal of Medicine une nouvelle analyse génétique permettra de sélectionner les patientes atteintes de cancer du sein ayant besoin de subir une chimiothérapie. Près de la moitié des femmes chez qui un cancer du sein oestrogéno-dépendant a été diagnostiqué et qui est encore localisé pourra ainsi éviter l'inconfort de cette thérapeutique.
Près de 80% des patientes ayant un cancer du sein ont un cancer qui répond à une thérapie hormonale comme le tamoxifène. Mais la question est de savoir chez qui on peut d'une manière certaine ne recourir qu'à la chirurgie plus soit le tamoxifène soit un nouveau traitement appellé inhibiteur de l'aromatase mais pas de chimiothérapie.
L'équipe de Paik a étudié les prélèvements de 668 patientes opérées et ayant reçu du tamoxifène mais pas de chimiothérapie. De ces femmes, 51% étaient dans le groupe à faible risque, 22% étaient à risque intermédiaire et 27% à haut risque de récidive selon la prédiction génétique.
Dix ans après la chirurgie, 6.8% des femmes considérées à faible risque ont eu une récidive, 14.3% du groupe à risque intermédiaire et 30.5% des femmes à haut risque.
Parmi un groupe de 645 femmes qui furent traitées par le tamoxifène et la chimiothérapie un nombre similaire de femmes eurent une récidive malgré la chimiothérapie. Mais chez les femmes à haut risque il y a eu 75% de réduction du taux de récidives pour celles qui ont reçu les deux traitements : tamoxifène et chimiothérapie.