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Le collège américain des Gynécologues Obstétriciens (ACOG) a publié ses recommandations concernant la première visite gynécologique et le premier dépistage.
Son attitude précédente consistait à recommander un dépistage du cancer cervical brièvement après le premier rapport ou à l'âge de 18 ans. La nouvelle attitude recommande un dépistage approximativement trois années après le premier rapport ou à l'âge de 21 ans.
Beaucoup d'adolescentes seront cependant moins en sécurité médicale si elles interprètent les nouvelles recommandations comme indiquant qu'elles peuvent retarder leur première visite gynécologique jusqu'à l'âge de 21 ans.
Il est très important selon le Dr S. Paige Hertweck que les parents et les adolescentes comprennent qu'attendre trois ans après le premier rapport pour faire un dépistage anti cancer ne signifie pas devoir attendre trois ans pour se rendre chez un gynécologue. Selon lui au plus tôt les gynécologues peuvent voir les jeunes femmes au plus tôt ils ont l'opportunité de fournir des soins préventifs et dépister ou prévenir d'autres maladies sexuellement transmissibles (MST).
L' ACOG recommande fortement qu'une première visite à un gynécologue par l'adolescente se situe entre 13 et 15 ans, idéalement avant qu'une activité sexuelle ne soit survenue. Les données montrent en effet que 60% des adolescentes ont eu leur premier rapport vers l'âge de 18 ans, ce qui les met à risque d'acquérir des MST, y compris le papillomavirus humain (HPV), le virus qui peut causer le cancer cervical.
Les parents et les adolescentes doivent comprendre qu'une visite initiale de l'adolescente n'inclut pas nécessairement un examen gynécologique ou un test de dépistage anti cancer (Pap test).
Les visites annuelles, qui n'incluent pas un Pap sont fortement recommandées. Certains comportements, incluant des partenaires sexuels multiples, comportent un risque plus élevé d'infections et d'HPV .
La nouvelle opinion met aussi l'accent sur la nécessité d'éviter de trop traiter les anomalies cytologiques du col de l'utérus chez les adolescentes. La sévérité de leurs lésions cervicales est généralement plus faible et selon l' ACOG les adolescentes ayant des résultats anormaux au Pap devraient être conseillées et contrôlées pour éviter les traitements agressifs de lésions bénignes. La plupart des lésions régressent en effet spontanément sans traitement et ne conduisent pas au cancer cervical. De plus, et plus important encore, la chirurgie ou la destruction de tissu cervical chez l'adolescente peut concerner la fertilité future.
(Cervical Cancer Screening in Adolescents, Committee Opinion #300, October 2003)