Espoir pour le traitement de l'arthrite

Ce travail des chercheurs de l'université de Pittsburgh, publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences, est un essai qui a valeur de test préliminaire.

Les auteurs ont utilisé un virus inactivé pour introduire un virus modifié dans les cellules des patients. Il s'agit d'une technique identique à celle utilisée pour une autre indication par une équipe française et dans les suites de laquelle on avait constaté de sérieux effets secondaires.

Dans l'étude actuelle des chercheurs n'ont pas trouvé d'effets secondaires et ils considèrent leurs résultats comme sûrs, peut-être par ce que dans ce cas il s'agissait d'un gène différent et/ou d'une cible différente.

Lors de l'analyse les auteurs ont constaté que les gènes modifiés étaient présents à la surface des tissus synoviaux et que l'inflammation était, de manière significative, inférieure à ce qui est habituel de constater.

Ce travail préliminaire va nécessiter des recherches à plus grande échelle pour confirmer d'une part sa sécurité et d'autre part son efficacité.

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