La sélection du sexe est souhaitée chez près de la moitié des femmes infertiles

Un nombre significatif de femmes traitées pour infertilité choisiraient le sexe de leur enfant si l'option ne leur coûte rien. Cette étude du Dr Tarun Jain de l'université de l'Illinois,Chicago est parue dans le Journal Fertility and Sterility de mars 2005.

Deux techniques sont actuellement possibles en théorie, soit la séparation des spermatozoïdes soit le diagnostic génétique préimplantatoire. Ces procédures sont habituellement réservées aux cas de maladies génétiques liées au sexe et ne sont pas utilisées couramment hors indications médicales.

Lorsque la question a été posée à 561 patientes, 229 ont dit souhaiter choisir le sexe de leur futur bébé; parmi les femmes qui désiraient choisir, 45 % n'avaient aucun enfant et 48 % avaient des enfants d'un seul sexe.

D'aucuns croient que la possibilité de choix conduirait à un déséquilibre des sexes. C'est une des raisons pour laquelle cette technique a souvent été bannie dans divers pays. Le collège américain des gynécologues obstétriciens et la fédération internationale des gynécologues sont opposés à la sélection du sexe pour des raisons non médicales. En contraste la société américaine de la reproduction a décidé que la sélection pour des raisons non médicales est acceptable pour une famille qui souhaite avoir un enfant de sexe différent de celui qu'elles ont déjà, pour autant que les méthodes soient sûres et effectives.

L'étude a aussi montré que 55 % des femmes préfèrent la technique de séparation du sperme et 41% la méthode préimplantatoire.

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