Un gène est identifié dans le diabète de type 1 Une équipe internationale de scientifiques, conduite par le Dr Al-Abed chimiste médical au centre de recherche médicale de l'institut North Shore-Long Island à Manhasset (NY) ont identifié un gène qui joue un rôle critique dans le développement du diabète de type 1. C'est le type de diabète qui typiquement survient dans l'enfance, nécessite des injections d'insuline la vie durant et peut avoir de sérieuses complications comme des complications cardiaques, des reins et la cécité. L'identification de ce gène ouvre la porte à de nouveaux traitements génétiques. Le docteur Allah Abed a décrit sa découverte au cours du 229ème congrès national de la société américaine de chimie à San Diego. Le gène responsable promeut un système messager immunitaire appelé le facteur inhibiteur de la migration des macrophages (MIF), une protéine que les scientifiques avaient déjà montré être significativement élevée dans les cellules productrices d'insuline du pancréas. L'année dernière la même équipe a montré qu'un composé développé par le docteur Al-Abed bloquait le MIF et donc le développement du diabète dans les expériences de laboratoire. Chez des souris traitées avec un produit chimique connu pour provoquer une forme de diabète de type 1, le composé les a complètement protégées et elles n'ont pas développé la maladie. Toutes les souris à qui on n'avait pas donné ce composé thérapeutique développèrent la maladie. Dans une expérience similaire le composé a été injecté chez des souris qui étaient génétiquement disposées à développer le diabète et 90 % d'entre elles ne développèrent pas la maladie. Selon l'auteur le gène MIF est crucial pour le développement du diabète de type 1. Les scientifiques croient que le MIF joue un rôle majeur dans la cascade des événements du système immunitaire qui mènent à la destruction des cellules bêta du pancréas. Chez des personnes pré-diabétiques bloquer la protéine pourrait conduire à ce que le processus immunitaire dommageable s'arrête et laisse les cellules bêta subsistantes intactes et capables de produire de l'insuline. Selon le Dr Al-Abed, bien qu'il soit probable que de multiples gène soient impliqués, cette découverte du rôle évident du bloquage de cette protéine particulière est une approche prometteuse pour combattre le diabète de type 1. Les scientifiques sont occupés de pratiquer des expériences pour voir si le composé pourrait aider également des personnes ayant déjà le diabète de type 1 et aussi le diabète de type 2, le plus répandu. Ces travaux prendront des années préviennent les scientifiques avant que l'on puisse élaborer un médicament. Référence - Lien
Publié le 21-03-2005
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