'); } else { document.write( ' '); } // -->
Lors du congrès de l'European Society for Medical Oncology , le Dr. Monica Giovannini et ses collègues de l'université de Verone en Italie, ont présenté les résultats d'un test de détection de la nocivité potentielle d'un cancer du sein.
La molécule, Ki67, est un bon indicateur du taux de prolifération cellulaire. Ce marqueur est déjà utilisé pour définir l'agressivité d'un cancer du sein à un stade avancé.
Le Dr Giovannini s'est attachée à étudier 4.250 patientes ayant un début de cancer et à corréler le taux du marqueur avec la taille de la tumeur, le status de celle ci et d'autres paramètres. Ses résultats montrent que le taux de la molécule Ki67 est corrélé avec la taille de la tumeur, l'emprise des ganglions ainsi que le grade de la tumeur. Tous ces facteurs sont connus pour être des marqueurs d'un pronostic réservé.
Ces résultats sont valides dans le cas de cancers invasifs du sein tout à fait débutants et indique donc leur pronostic. Selon le commentaire du Dr. Ahmad Awada de l'Institut Jules Bordet à Bruxelles, cette découverte va à aider les médecins à choisir une thérapeutique qui au stade débutant est une décision difficile. Faut-il par exemple dès ce stade commencer un traitement chimiothérapique. Le marqueur permettra de choisir les patients qui devront bénificier d'un traitement immédiat.