Usage du scanner pour le diagnostic d'affections cardiaque Selon la présentation faite le 8 mars 2005 au congrès de American College of Cardiology à Orlando, par le docteur Michael Merhige et collaborateurs le Pet Scan, qui a un recul de 10 ans mais qui manque de bibliographie et dès lors passe pour une technique expérimentale, serait supérieur aux autres techniques habituelles dans le diagnostic des affections cardiaques aigues. Selon l'auteur, le Pet Scan n'a pas de faux positifs et n'a pas non plus de faux négatifs étant donné que les images ont une très haute résolution. Le Pet Scan est actuellement couramment utilisé en clinique principalement chez les patients cancéreux. Les auteurs ont comparé 102 patients dont le diagnostic a été fait par des techniques habituelles avec 2.159 patients qui ont bénéficié du scan. Les résultats ont montré que le taux des attaques cardiaques et des décès d'origine cardiaque fut significativement moins élevé après un an chez les patients dont le diagnostic avait été fait par le Pet Scan. Le nombre d'angiographies, d'angioplasties, de pose de ballonnnets, de stents, de pontages pratiqués fut également significativement moins élevé chez les patients surveillés par le Pet Scan. Une angiographie est une technique modérément invasive où l'on introduit un cathéter dans une veine de la jambe et où on injecte un produit spécial visible aux rayons X dans le système circulatoire près du coeur. Le flux sanguin peut alors être visualisé et les blocages détectés. Selon le docteur Merhige l'angiographie et le pontage et l'angioplastie avec stent méritent certainement d'être utilisés chez certains patients, mais il pense qu'un certain nombre d'entre eux pourraient être remplacés par un suivi médical approprié. Le problème de ce suivi médical est qu'il nécessite un changement de style de vie significatif, une nourriture très peu grasse, de l'exercice, des médicaments pour baisser le taux de cholestérol et un management du stress. Pour quelques patients la chirurgie semble être une option plus rapide mais elle ne s'adresse en fait qu'aux symptômes et non pas à la maladie sous-jacente. article source Publié le 14-03-2005
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