'); } else { document.write( ' '); } // -->
Les statines seront-elles l'aspirine du 21ème siècle? : Leurs propriétés semblent dépasser la seule action sur le cholestérol plasmatique. Elles possèdent notamment une action protectrice cardiovasculaire indépendante des taux de cholestérol des patients et diminuent également le risque d’accidents vasculaires cérébraux
En outre on leur attribue des vertus anticancer. Déjà en 2003 une publication de l'Université de Pittsburg parue dans le Journal of Women's Health faisait état de la diminution de fréquence de cancer du sein chez les patientes prenant des statines. Le Dr Jane Cauley, Dr.P.H., professeur d'épidémiologie à l'Université de Pittsburgh avait montré qu'il y avait 60 à 70% du taux de réduction dans une population de 7.528 femmes agées de 65 ans et plus qui étaient suivies pour traitement de l'ostéoporose.
Plus récemment le Dr Michael Freeman a montré que les statines peuvent inhiber la croissance du cancer de la prostate , travail confirmé par l'article du 18 avril 2005 de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health . Les statines pourraient aussi diminuer le risque de la maculopathie liée à l'âge et une protection contre le cancer colorectal pourrait bien être procurée par ces molécules car elles inhibent la croissance de certaines lignées de cellules cancéreuses coliques .
A toutes ces articles on se doit d'ajouter le dernier de ceux-ci concernant le cancer du sein. Lors du congrès de l'American Society of Clinical Oncology le 14 Mai 2005 les chercheurs ont fait état de la réduction des risques de cancer du sein de plus de 50% . Cette publication confirme celle de l'Université de Pittsburg de 2003. Les statines neutralisent un enzyme (HMG-CoA réductase) qui régule la production de substances chimiques jouant un rôle cellulaire important dans le développement du cancer. C'est ce qui explique l'action sur divers types de cancers.L'étude a été faite de 1998 à 2004 à partir d'une large base de données médicales d'anciennes militaires. Cependant selon le Dr Khurana, un des auteurs de cette recherche il est trop tôt pour prescrire les statines strictement pour réduire les risques de cancer.