La recherche animale suggère une nouvelle cible thérapeutique pour traiter l'épilepsie Une nouvelle thérapie pourrait soigner la forme la plus commune de l'épilepsie de l'enfance, tout en ayant moins d'effets secondaires que la thérapie traditionnelle. Le travail de la Wake Forest University School of Medicine est publié dans le numéro de Juillet du Journal of Neurophysiology. L'étude animale a mis en évidence les voies possibles impliquées dans l'absence ou petit mal. Les absences, qui se présentent le plus communément chez les enfants de 6 à 12 ans, sont ainsi nommées parce que pendant la crise l'enfant semble être temporairement inconscient. Bien qu'elles ne durent seulement que quelques secondes, les crises peuvent survenir des centaines de fois par jour et peuvent avoir un impact dramatique sur le développement et l'apprentissage. Les médecins ne connaissent pas de manère exacte les causes des crises, mais la théorie admise est qu'une décharge électrique anormale survient dans le cortex cérébral et se propage au thalamus, une partie du cerveau qui contrôle la conscience et certains rythmes du cerveau. En étudiant les possibles cheminements des crises, le Dr Alexander a fait une découverte importante concernant l'organisation de ces crises. Il était déjà connu que les cellules du thalamus communiquent avec les cellules du cortex cérébral en libérant le neurotransmetteur glutamate. Les Drs Alexander et Godwin ont montré qu'en plus de libérer le glutamate, les cellules du thalamus ont aussi un type spécial de récepteur au glutamate qui agit presque comme un système de freinage en ralentissant la libération du glutamate quand il y a une intense activité du cerveau associée avec les crises. Ce récepteur paraît ralentir le taux auquel le glutamate est libéré et peut protéger les cellules afin qu'elles ne deviennent pas surexcitées. L'hypothèse du Dr Alexander est que chez les patients épileptiques, les récepteurs protecteurs ne fonctionnent pas bien ou que la production de glutamate est anormale. Un traitement ciblant ces récepteurs ayant le potentiel de bloquer les communicants impliqués dans les crises, aurait comme bénéfice de permettre à la communication normale de continuer. article source
Publié le 04-07-2005
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