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L'inflammation du tissu adipeux viscéral accélère l'athérosclérose chez les souris de laboratoire
Selon l'article des Drs Miuna K. Ohman MD et collaborateurs, du département de médecine interne et de la division de cardiologie ? l'université du Michigan, paru en janvier 2008 dans le journal médical Circulation, l'inflammation du tissu adipeux pourrait jouer un r?le important dans les co-morbidités liées ? l'obésité comme l'athérosclérose.
Dans l'expérimentation des graisses ont été transplantées chez des souris déficientes en leptine. La transplantation a produit des niveaux physiologiques de leptine et a prévenu l'obésité et l'infertilité des souris de laboratoire.
Cependant les dép?ts de graisses furent associés avec une augmentation de l'infiltration chronique par les macrophages identique ? celle observée chez les animaux obèses. L'inflammation des dép?ts de tissu adipeux transplantés fut régulée par les m?mes facteurs qui sont impliqués dans l'inflammation endogène des graisses.
Pour déterminer si l'inflammation adipeuse pouvait affecter la maladie vasculaire chez les souris, les dép?ts de graisses furent transplantés chez des souris déficientes en leptine. Le plasma de ces dernières recevant les transplantations de graisses a montré une augmentation du taux de leptine, de résistine en comparaison avec le plasma des souris témoins.
De plus les souris transplantées avec des graisses viscérales ont développé de manière significative plus d'athérosclérose en comparaison avec les autres animaux. Les transplantations de graisses sous-cutanées n'ont pas affecté les taux d'athérosclérose en dépit d'une inflammation similaire des tissus graisseux.
Le traitement des souris transplantées avec un médicament nommé pioglitazone a réduit l'athérosclérose induite par les graisses viscérales inflammatoires. Ce médicament n'a eu aucun effet protecteur sur l'athérosclérose en l'absence de transplantations de graisses viscérales.
En conclusion, les résultats selon les auteurs, indiquent que l'inflammation des graisses viscérales accélère l'athérosclérose chez les souris. Des médicaments tels que des thiazolidinediones pourraient ?tre une stratégie utile pour atténuer spécifiquement la maladie vasculaire induite par la graisse inflammatoire viscérale.
Publié le 01-02-2008