'); } else { document.write( ' '); } // -->
Prévention secondaire de l'accident vasculaire cérébral
L'accident vasculaire cérébral (AVC) est fréquemment une maladie ? rechutes voire chronique. Son incidence est dépendante de l'?ge. Les AVC représentent la deuxième cause de mortalité dans le monde. Avec le vieillissement de la population le besoin de thérapies de plus en plus efficaces augmente.
Le travail du Dr Riepe, du département de Psychiatrie, Psychotherapie, du centre médical Charité ? l'université de Berlin, (Allemagne), paru dans CNS drugs, considère les hypothèses les plus courantes et les alternatives en prévention secondaire de l'accident vasculaire cérébral.
Actuellement la prévention est largement pratiquée par l'aspirine (acide acétylsalicylique), un médicament utilisé depuis plus de 100 ans.
Les nouveaux médicaments comme le ticlopidine ( Ticlid - Réduction de 30 % des récidives et de 20 % de la mortalité avec une efficacité voisine dans les deux sexes.) et le clopidogrel ( Plavix - envisagé lorsque l'acide acétylsalicylique est contre-indiqué ou mal supporté, ou lorsque son efficacité est insuffisante) ont été développés plus tardivement et leur efficacité surpasse ? peine celle de l'aspirine ( l'acide acétylsalicylique diminue le risque de récidive d'environ 25% ainsi que la mortalité).
D'autres médicaments utilisés pour emp?cher de manière secondaire l'accident vasculaire cérébral incluent les inhibiteurs de réductase HMG-CoA ( Statines - la diminution du taux de LDL-cholestérol par des statines réduit d'environ 30% le risque d' AVC, mais serait sans effet sur la mortalité ) et les antihypertenseurs ( L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral. Les chiffres avancés actuellement sont d'environ 40% de diminution du risque d'un premier accident vasculaire cérébral ).
L'aspirine, le ticlopidine et le clopidogrel sont connus comme inhibiteurs de plaquettes ; cependant leurs effets pharmacologiques et cliniques ne sont pas entièrement expliqués par cette action inhibitrice de plaquettes.De plus, ces dernières années, on a également observé la réduction d'incidence de l'accident vasculaire cérébral avec les inhibiteurs de réductase HMG-CoA, indépendamment de leurs effets de réduction des lipides. Par conséquent les idées doivent ?tre complétées en considérant également des mécanismes qui vont au-del? de l'inhibition des plaquettes.
A l'évidence l'aspirine, le ticlopidine et le clopidogrel partagent des propriétés neuroprotectrices non expliquées par le phénomène inhibiteur de plaquettes, ce mécanisme neuro protecteur étant également partagé par les inhibiteurs de réductase HMG-CoA.
Publié le 07-02-2008