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Prévention du cancer de la prostate par le Finastéride
Le finastéride (Proscar) est notamment utilisé dans le traitement des manifestations de l'hypertrophie de la prostate.
Un article publié dans le New England Journal of Medicine de juillet 2003 rapportait les résultats d'un essai de prévention du cancer de la prostate (PCPT) par la prise de finastéride ? la dose de 5 mg par jour chez des hommes de plus de 55 ans. Cette étude a duré 7 ans.
La fréquence des cancers a été de 24 % dans le groupe placebo et 18 % dans le groupe finastéride, soit une réduction de 24 % par le finastéride. Mais la gravité des cancers dans le groupe finastéride était plus élevée que dans le groupe placebo et la mortalité totale n'a pas été plus faible dans le groupe d'étude finastéride que dans le groupe placebo.
Une nouvelle analyse des données du Prostate Cancer Prevention Trial (PCPT), publiée dans l'édition d'avril 2005 dans CANCER , journal de l'American Cancer Society montre que le médicament pourrait sauver des vies s'il était donné aux hommes pour emp?cher le cancer de la prostate.
L'étude ci dessus a montré une réduction d'incidence du cancer de la prostate de 24.8 % en comparaison du placebo. Cependant, l'accroissement du nombre de tumeurs plus agressives a posé beaucoup de questions.
Pour explorer le problème, Joseph M. Unger, M.S. et une équipe de chercheurs du Southwest Oncology Group Statistical Center at the Fred Hutchinson Cancer Research Center in Seattle, WA ont repris l'analyse des données d'enregistrement du PCPT.
Leurs résultats montrent une réduction nette du nombre de personnes atteintes dont la vie serait ainsi sauvée ( dans l'intervalle des 10 ans retenu ), en utilisant le finasteride m?me en considérant l'accroissement des cancers de haut grade.
Sur la base de 24.8 % de réduction des nouveaux cas, le médicament sauverait 316.760 personnes en dix ans aux USA. Un accroissement absolu de 6.9 % de cas de maladies ? haut grade (la différence constatée dans l'étude PCPT) signifie encore un gain de 262.567 personnes. En se basant sur ce modèle, les auteurs en concluent que m?me si avec le finasteride on a des tumeurs de haut grade, cette analyse montre que les effets préjudiciables potentiels d'un taux augmenté de cas avec les tumeurs ? haut grade seraient substantiellement dépassés par une réduction de l'incidence.
Publié le 02-03-2005