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Un test pourrait prédire la probabilité d'une prééclampsie
Une équipe de l'université de Leeds a trouvé dans le plasma sanguin des femmes souffrant de cette affection des composés chimiques que l'on ne retrouve pas chez les femmes indemnes de cette affection. Les auteurs croient que ces marqueurs apparaissent plusieurs semaines avant les symptômes comme une tension artérielle trop élevée.
La prééclampsie est responsable de 15 % des accouchements prématurés. La raison en est que le seul moyen de complètement traiter la prééclampsie est de pratiquer un accouchement avant terme. Sans traitement cette condition peut conduire à des convulsions, à une insuffisance rénale et à de sérieux problèmes hépatiques.
Cependant les bébés nés prématurément sont à risque d'une variété de problèmes de santé incluant le retard de développement.
Actuellement les tests urinaires et la prise de la tension artérielle permettent de diagnostiquer les femmes atteintes de prééclampsie après 20 semaines de gestation. Cette affection est gérée aussi longtemps que possible avec de l'aspirine et un suivi étroit.
Les auteurs espèrent que les tests sanguins pourront prévenir les médecins plus tôt et conduire à une meilleure gestion de cette affection. A ce stade, selon le professeur Jimmy Walker, de l'hôpital universitaire St. James co auteur de la recherche, il ne s'agit pas d'un remède. Selon cet auteur, au plus tôt le diagnostic au plus tôt la lutte contre la maladie et les chances de maintenir la grossesse plus longtemps.
Par une meilleure compréhension des mécanismes de la maladie, les chercheurs espèrent que leurs travaux pourront ouvrir la voie à un traitement plus efficace. Pour le moment, même avec cette possibilité de connaître à 16 semaines la probabilité d'une prééclampsie, une femme a de fortes chances de la développer et les médecins restent très limités au point de vue thérapeutique : le traitement consiste en aspirine, une surveillance étroite et si nécessaire le déclenchement de l'accouchement.
Publié le 16-02-2008