Le - French Paradox- dévoilé

De nombreuses études épidémiologiques s'accordent depuis longtemps sur une réduction du risque de maladies cardiovasculaires pour les consommateurs modérés de vin rouge. Cependant les mécanismes d'action des polyphénols en cause restaient mystérieux. En identifiant le sous-type alpha du récepteur aux oestrogènes comme l'acteur clé de la voie de transduction des polyphénols du vin, des chercheurs d'Angers (Unité mixte Inserm 771-Université d'Angers - Biologie Neurovasculaire Intégrée -) dévoilent notre si cher -French Paradox-. Leurs résultats sont parus dans la revue PLoS ONE (PLoS ONE, January 2010, Volume 5, Issue 1, e8554).

Une consommation modérée de vin, notamment de vin rouge, est associée à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires. Cette forte suggestion ne reposait jusqu'à présent que sur des études épidémiologiques, bien que très nombreuses. Le mécanisme mis en jeu ainsi que la cible moléculaire responsable des effets protecteurs vasculaires du vin rouge demeuraient inconnus à ce jour. Restait donc à démontrer scientifiquement ce postulat. Différentes études, à commencer par celles de l'équipe angevine, ont cependant progressivement conduit à identifier les polyphénols du vin comme responsables d'un effet vasodilatateur via la production de monoxyde d'azote (NO) par les cellules endothéliales.

1. Inserm U771, CNRS UMR 6214, Université d'Angers, Angers, France
2. Bioinformatics of the Drug, UMR 7175 CNRS-ULP (Université Louis Pasteur-Strasbourg I), Illkirch, France
3. INSERM U858, Université Toulouse III Paul Sabatier, CHU (Centre Hospitalier Universitaire), Toulouse, France
* Equal contribution in the work


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Publié le 11-01-2010




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