Astrocytes : leur r?le capital dans l'hippocampe

Une collaboration franco-anglaise a permis d'apporter de nouveaux résultats sur le rôle des cellules gliales dans la communication cérébrale. Stéphane Oliet, directeur d'une équipe de recherche de l'unité Inserm 862 - Physiopathologie de la plasticité neuronale - à Bordeaux, et ses collaborateurs confirment le rôle de 3ème élément des astrocytes dans la transmission neuronale sur l'hippocampe. Ces travaux paraissent en ligne dans la revue Nature datée du 14 janvier 2010.

Stéphane Oliet, directeur de l'équipe -Interactions glie-neurones- affiliée au sein de l'unité 862 mixte Inserm-Université Victor Segalen Bordeaux 2, et ses collaborateurs de l'University College London ont étudié le processus de la -synapse tripartie- dans une région du cerveau qui est un centre classique de la mémoire : l'hippocampe.

Comme dans l'hypothalamus, une région plutôt impliquée dans les fonctions de survie et de reproduction, les chercheurs révèlent également que, dans l'hippocampe, la glie est nécessaire au bon fonctionnement des récepteurs NMDA et à la LTP. Il y a donc un possible lien direct entre la glie et des processus cognitifs comme la mémoire et l'apprentissage.

La force de cette étude est qu'elle apporte de nouvelles connaissances spécifiques sur la plasticité des synapses dans l'hippocampe, précise Stéphane Oliet.

L'implication prouvée de la glie dans la plasticité synaptique, dans la mémoire, ou dans de nombreux dysfonctionnements cérébraux fait d'elle une cible de choix pour de futurs développements thérapeutiques. Reste aussi à étudier le rôle de ces cellules gliales dans d'autres centres classiques de la mémoire tels que le cervelet ou le cortex cérébral.


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Publié le 20-01-2010




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