La nanotechnologie pourrait représenter un nouvel apport en thérapie cardiaque

La technologie a été développée au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Elle ne cible les cellules endommagées dans les parois des vaisseaux sanguins. Une fois attachées, les particules nanotechnologiques peuvent libérer des médicaments avec précision au bon endroit. Cette technologie ne sera cependant pas disponible avant plusieurs années en pratique journalière.

L'étude a été publiée en janvier 2010 dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

Lors de problèmes de blocage d'artères cardiaques, les spécialistes utilisent habituellement de petits ballons pour ouvrir les vaisseaux sanguins et ensuite placer un dispositif appelé stent pour les garder ouverts.

Souvent après cette procédure on peut assister à une recroissance rapide de tissus autour du stent, ce qui peut mener à un nouveau blocage. Une avancée proposée récemment a été l'utilisation d'un stent libérant des médicaments après insertion pour garder ce processus sous contrôle.

L'approche actuelle offre une nouvelle façon d'administrer des médicaments aux bons endroits. Les particules sont enduites de protéines qui ne peuvent s'accrocher dans le vaisseau sanguin qu'à sa membrane basale. Cette dernière n'est accessible aux nano-particules que lorsque la paroi des vaisseaux est endommagée. Dès lors le traitement, qui est programmé pour ne durer qu'une douzaine de jours environ, n'atteint que les endroits malades.
Selon un des auteurs, le Pr Robert Langer, cette technologie pourra de cette manière atteindre les cellules endommagées en incluant certains types de cancers et maladies inflammatoires.


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Publié le 26-01-2010




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