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Découverte du mécanisme par lequel la progestérone prévient les naissances avant terme
Les chercheurs de l'école de Médecine de l'université de Yale aux Etats-Unis croient qu'ils ont découvert comment l'hormone progestérone agit pour empêcher les naissances prématurées.
Les résultats de l'étude des chercheurs seront présentés lors de la réunion scientifique annuelle en février 2010 de la société pour la médecine materno foetale à Chicago par le Dr Errol Norwitz, M.D., professeur de gynécologie et d'obstétrique à l'université de Yale. L'accouchement prématuré se définit comme étant l'accouchement avant 37 semaines de gestation. Cette condition est devenue de plus en plus commune au cours des 40 dernières années. Actuellement une naissance sur huit aux Etats-Unis survient avant terme.
Selon les auteurs les prématurés ont au moins sept fois plus de probabilité de décès ou de dommages neurologiques à long terme en comparaison avec les enfants nés à terme. Les efforts jusqu'ici pour empêcher la naissance avant terme se sont en grande partie soldés par un échec. Plusieurs études récentes ont suggéré que la supplémentation de progestérone au cours de la grossesse des semaines 16 à 22 de gestation jusque la 36 ème semaine pouvait empêcher la naissance avant terme dans chez environ un tiers des femmes à haut risque mais le mécanisme moléculaire par lequel la progestérone agissait n'était pas connu jusqu'ici.
Un tiers des accouchements avant terme est relié à la rupture prématurée de la poche des eaux. Les études antérieures ont suggéré que la rupture de ces membranes résultait de l'affaiblissement de celles-ci en raison de l'apoptose (mort cellulaire programmée). Norwitz et ses collègues de l'université de Yale ont montré pour la première fois que la progestérone pouvait prévenir l'apoptose des membranes foetales.
Les auteurs ont été capables de démontrer que la progestérone prévient l'apoptose dans l'environnement artificiel du laboratoire où la stimulation de membranes saines foetales avait été conduite avec des médiateurs pro inflammatoires. De manière intéressante, et légèrement inopinément, les auteurs ont également constaté une inhibition de l'apoptose dans des conditions basiques sans présence des médiateurs pro inflammatoires. Pour les auteurs ceci suggère que le même mécanisme pourrait être également important pour le début du travail de l'accouchement à terme.
Publié le 05-02-2010