Le frottis en couche mince est un progrès dans le dépistage du cancer du col.

Il n'est pour le moment pas encore appliqué en routine mais étant donné ses résultats il le deviendra nécessairement et rapidement.

Le cancer du col de l'utérus est en fréquence le troisième chez la femme . Le dépistage actuel par frottis permet de réduire cette fréquence par dix.

Le diagnostic par le frottis en couche mince augmente de plus de 50% le nombre de lésions de bas grade détectées et d'environ 20% celles de haut grade.

Pour la femme la technique est la même qu'antérieurement, c'est-à-dire que lors d'un examen gynécologique le médecin pratique un frottis "comme d'habitude" ; le prélèvement n'est pas plus douloureux ni plus désagréable.
En résumé c'est le mode de prélèvement et de conservation du frottis effectué par le médecin qui sont différents ce qui permet au laboratoire de pouvoir être plus précis dans son diagnostic et de réduire le taux de "faux négatifs".

Le virus HPV ( Human Papillomavirus ) est reconnu comme l'agent responsable du cancer du col.
C'est une maladie sexuellement transmissible qui est très fréquente chez la femme jeune : on considère que sa fréquence est de 50%. La majorité de ces virus est éliminée naturellement et l'infection ne se retrouve pas après 30 - 35 ans ; cependant il y a progression dans 10% des cas vers une lésion importante dans les deux à trois ans ( virus HPV 16,18,31,33,35,6,11 ).

Le nouveau type de frottis en couche mince permet si jugé nécessaire la recherche de virus et du type du virus ( "le typage" : virus HPV 16,18,31,33,35 ) sans devoir repratiquer un nouveau frottis.

Progrès important car il y a meilleure surveillance, meilleur diagnostic et meilleure thérapeutique sans modification ni complications de l'examen gynécologique

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