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Les chercheurs de la Mayo Clinic dans un article publié le 29 ao?t 2007, dans la revue médicale Neurology ( le journal médical de l'académie américaine de neurologie ), montrent que les femmes ? qui l'on a enlevé un ou les deux ovaires avant la ménopause ont un risque ? long terme augmenté de maladie de Parkinson et de plusieurs affections connues sous le terme de parkinsonisme. Pour les protéger de ces affections une thérapeutique de remplacement par les oestrogènes de synthèse peut être justifiée chez les femmes ? qui on a ôté les ovaires avant la ménopause ( les ovaires sont responsables de la production d'oestrogènes ).
Bien que des études ultérieures soient nécessaires pour valider les résultats et clarifier leurs implications cliniques, cette recherche de la Mayo Clinic est parmi les premières ? suggérer qu'il y a une fenêtre thérapeutique liée ? l'?ge pour entreprendre une thérapeutique de remplacement par les oestrogènes de ménopause. Avant 50 ans la thérapeutique de remplacement est salutaire pour la fonction cérébrale des femmes dont on a enlevé les ovaires. Cette large étude a concerné approximativement 4600 femmes.
Signification de la recherche de la Mayo Clinic
Avant le rapport de la Mayo Clinic les avis étaient partagés ? propos de la capacité des oestrogènes ? protéger la fonction cérébrale des femmes. La recherche de la Mayo Clinic montre que non seulement les femmes ? qui on a enlevé un ou les deux ovaires avant la ménopause ont une augmentation du risque de la maladie de Parkinson par rapport aux autres femmes mais que ce risque augmente au plus l'?ge de l'ablation a été précoce.
Selon le Dr Wolter Rocca neurologue et principal auteur de l'étude, la décision d'enlever les ovaires pour une maladie bénigne ou pour prévenir le cancer et la décision de prendre une thérapeutique de remplacement par les oestrogènes pendant un certain nombre d'années doit être une décision individualisée pour chaque femme.
La chirurgie a des avantages et des désavantages connus. Les résultats actuels supportent le concept d'une fenêtre thérapeutique avant l'?ge normal de la ménopause soit de 50 ? 55 ans lorsque les bénéfices de la neuro protection surpassent les risques des effets secondaires de la thérapeutique oestrogénique.
Basés sur les résultats d'autres études, les chercheurs de la Mayo Clinic disent également qu'après l'?ge de 55 ? 60 ans la balance entre les avantages et désavantages ? commencer une thérapeutique oestrogénique est incertaine et que le risque d'effets secondaires tels que l'augmentation de cancers et d'accidents vasculaires cérébraux augmente progressivement avec l'?ge. Il y a suffisamment d'arguments provenant d'autres études qui indiquent que débuter un traitement oestrogénique après l'?ge de 60 ? 65 ans n'est pas recommandable.
Implications pour les patients
Selon le Dr Bobbie Gostout, M.D., gynécologue ? la Mayo Clinic, une femme avant une éventuelle ablation ovarienne devrait discuter de ces résultats avec son médecin et prendre en considération les implications ? long terme et les stratégies éventuelles de thérapeutique oestrogénique après la chirurgie. En fonction de cette nouvelle information une individualisation soigneuse est nécessaire pour aider les femmes ? s'informer des décisions ? prendre . Selon cet auteur ? moins que des contre-indications claires soient présentes, la plupart des femmes, si les ovaires doivent être enlevés, devraient être avisées de commencer une thérapeutique oestrogénique après chirurgie et de la continuer jusqu'? approximativement l'?ge de 50 ans. Une situation plus difficile survient lorsque un seul ovaire doit être enlevé chez une jeune femme. Traditionnellement on pensait que l'ovaire subsistant compensait la production hormonale. Les résultats de cette étude nous disent de contrôler de manière soigneuse les femmes pour dépister une insuffisance oestrogénique, mais pour le moment on ne sait pas quand ni comment compenser les changements hormonaux survenant lorsqu'un seul ovaire est enlevé.