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L'épidémie du siècle
Les gouvernements se penchent
sur les problèmes d'obésité
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 1 milliard d'adultes seraient au niveau mondial en surpoids dont 300.000 cliniquement obèses. Pour l'OMS il s'agit de l'épidémie du siècle.
Aux États-Unis où l'on cite le chiffre de 65% de personnes souffrant d'un excès de poids le Président fait de la lutte contre l'obésité une priorité de santé publique.
En Angleterre la Food Standards Agency tient la publicité pour responsable de l'obésité galopante des jeunes.
En France un député Jean-Marie Le Guen a suggéré d'installer des distributeurs gratuits automatiques d'eau réfrigérée dans les lycées. Sa proposition n'a pas été retenue.
Le taux de croissance des obèses est cependant là aussi très important et on l'estime chez les enfants de 5 à 6 ans à 14,4% ( en Corse il y en aurait plus de 20% )
En Belgique on estime leur nombre à environ 10 % (13 % en Hainaut)
Les grands marchands commencent à prendre le problème en compte en raison des risques judiciaires.
Biscuits, confiseries, boissons sucrées, chips sont dans le collimateur. Le 1 juillet Kraft Food ( biscuits, chocolat ) a annoncé la création d'un programme mondial de lutte contre l'obésité.
McDonald's a déjà introduit l'usage d'huile allégée pour ses frites et annonce une version moins calorique de ses recettes au poulet. McDonald's France recommande aux parents de ne pas faire manger leurs enfants plus d'une fois par semaine dans ses restaurants.
Mais les firmes veulent continuer. "Les gens doivent pouvoir acheter s'ils le veulent un produit très chocolaté" selon un porte-parole du groupe Danone; néanmoins ce groupe dans certains gâteaux a divisé les calories par deux.
Le problème pour le consommateur est l'absence d'information nutritionnelle claire sur les emballages. Selon "Le Monde" et le professeur Touniant de l'hôpital d'enfants Armand Trousseau à Paris il faut arriver à quantifier les lipides qui sont incontestablement les plus nocifs en matière d'obésité.
Le budget publicitaire dépensé pour promouvoir en France boissons sucrées, confiseries, chocolats, biscuits et chips est de 304 millions d' Euros entre janvier et août.
Le grignotage en 2001 a représenté 10 % des dépenses alimentaires en France
Sources :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-337677,0.html.
http://www.health.fgov.be/WHI3/krant/krantarch2002/kranttekstjune2/020621m14afp.htm
http://www.who.int/archives/inf-pr-1997/fr/cp97-46.html