La pub enfantine/ados pour promouvoir l'alimentaire ciblé

Le budget publicitaire dépensé pour promouvoir en France boissons sucrées, confiseries, chocolats, biscuits et chips a été en France de 304 millions d' Euros entre janvier et août 2003.
Le grignotage en 2001 a représenté 10 % des dépenses alimentaires Françaises.

Les publicités pour les friandises et fast-foods sont en Angleterre partout dans les émissions pour enfants. A la télé et au cinéma, les stars du foot, David Beckham (Pepsi), Michael Owen (Pizza Hut) et Alan Shearer (McDonald's), prescrivent l'achat d'aliments à forte teneur en sucre, sel et acides gras. Les dépenses annuelles de marketing des industriels de l'agroalimentaire s'élèvent à 25 milliards de livres (plus de 35 milliards d'euros) !

On les comprend quand on lit l'enquête belge du crioc (organisme d'information des consommateurs) qui montre que les ados ont un taux d'influence considérable sur les achats .
Pour la confiserie le taux estimé est de 97 %, de 67 % pour les céréales, de 60% pour les vacances. Selon le crioc parmi les 11-18, neuf jeunes sur dix proposent des produits à acheter lorsqu'ils accompagnent leurs parents. On les appelle des "prescripteurs d'achats".

Les publicistes en sont bien conscients et ils recourent souvent lorsqu'ils s'adressent à la population à des techniques de "marketing tribal". On tente d'imposer des produits en avançant que le jeune doit les posséder sous peine d'être exclu de la "tribu" à laquelle il appartient.
Sources :
Le Monde
Crioc