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L'étude du Dr Dee E. Fenner, M.D., professeur associé d'obstétrique et de gynécologie ? l'université de Michigan, parue dans l'American Journal of Obstetrics and Gynecology de Décembre 2005, nous fait part de ces constatations sur un sujet rarement abordé, dit-il, pour des raisons faciles ? comprendre.
Son étude cependant montre que l'incontinence fécale est prévalente chez les femmes américaines, spécialement celles qui sont plus ?gées, celles qui ont eu de nombreux enfants ou dont les accouchements ont été assistés par forceps ou ventouse ou encore celles ayant eu une hystérectomie. Beaucoup des femmes de l'étude qui avaient une incontinence fécale avaient aussi une autre condition médicale comme une dépression majeure, un diabète, et souffraient souvent d'une incontinence urinaire associée.
Selon l'auteur une plus grande attention devrait être portée ? cette condition débilitante, en tenant compte spécialement de l'augmentation de l'espérance de vie et des possibilités thérapeutiques actuelles.
L'étude, menée par l'université de Washington, a concerné 6000 femmes de 30 ? 90 ans. De ces 6000 femmes contactées, 64 % ont répondu et la prévalence de l'incontinence fécale furent retrouvée ? raison de 7,2 %. L'incontinence fécale a été définie comme une perte soit de liquide soit de solide au moins une fois par mois.
L'auteur signale qu'? sa connaissance c'est la première étude a avoir examiné la dépression majeure comme un risque potentiel d'incontinence fécale. Selon lui l'incontinence fécale peut être un facteur contributif majeur ? la dépression tandis que dans d'autres cas c'est la dépression majeure qui est le facteur contributif majeur de l'incontinence fécale.
L'incontinence fécale peut survenir après des dommages du muscle sphincter anal ou après une cicatrice du rectum. La colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et quelques autres conditions peuvent causer ces cicatrices. D'autres facteurs contributifs peuvent être l'atteinte des nerfs qui contrôlent les sphincters, ce qui peut arriver au cours de l'accouchement, de l'?ge avancé, après un traumatisme, ou bien être la conséquence de maladies qui affectent les nerfs comme le diabète.
Etant donné la nature de la condition les personnes qui souffrent d'incontinence fécale ne discutent pas, le plus souvent, de ce problème avec leur médecin. C'est la raison pour laquelle les auteurs encouragent les cliniciens ? avoir un rôle plus actif pour savoir si leurs patientes souffrent de cette condition, en particulier chez les patientes ?gées de cinquante ans et plus. Ils notent que bien que l'incontinence fécale soit présente chez beaucoup de femmes ?gées cela ne doit pas être considéré comme faisant partie des conséquences de l'age. Ils encouragent également les femmes ? discuter de leurs ennuis avec leur médecin étant donné l'importance de cette incontinence sur la qualité de vie : en effet la moitié des personnes souffrant d'incontinence fécale ont rapporté que leurs symptômes avaient un large impact sur leur qualité de vie.
Les traitements vont du changement de type de nourriture et d'exercices, ? des médicaments pour améliorer la formation des selles et ? la chirurgie pour réparer les muscle sphinctériens.