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Selon une analyse parue dans le journal Le Monde du 7 décembre 2007 3 ? 5.000 Fran?aises se rendent ? l'étranger pour pouvoir avorter, après avoir dépassé le délai légal d'interruption volontaire de grossesse.
Ces dépassements de délai, malgré l'allongement du délai légal, s'expliqueraient parce que ce dernier ne serait que peu respecté dans les hôpitaux et par ce que les difficultés d'accès ? l'IVG chirurgicale persistent.
Selon certains l'application de la loi est erratique, soumise ? la bonne volonté des médecins. En région Provence Alpes Côte d'Azur la situation serait très détériorée, seuls les deux hôpitaux de Nice et Grasse accepteraient les IVG tardives. Les autres patientes seraient adressées en Espagne. Dans cette région, les médecins seraient plus réticents qu'ailleurs ? pratiquer des IVG.
Partout en France cette activité considérée comme peu gratifiante par les médecins rencontrerait de nombreuses objections de conscience spécialement pour ne pas pratiquer les interventions entre 10 et 12 semaines de grossesse.
Une autre raison du désengagement des établissements est d'ordre financier. L'intervention financière pour une IVG chirurgicale est de 250 ? contre 652 ? pour une fausse couche. L'IVG est dès lors réalisée ? perte par les hôpitaux.
Le principe d'une revalorisation financière a été programmé pour le 1er mars 2.008 ainsi que l'extension de la pratique de l'IVG médicamenteuse dans les centres de planification et d'éducation familiale. L'IVG médicamenteuse n'est cependant pratiquée que jusqu'? 7 semaines de grossesse. Le problème resterait entier pour les femmes qui découvrent tardivement leur grossesse non désirée.