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Selon une étude danoise de l'université de Aarhus, parue en 2007 dans le British Medical Journal, qui a examiné 34.000 naissances, les bébés nés par césariennes électives ont plus de chance de développer des problèmes respiratoires.
Les chercheurs ont trouvé qu'il y avait jusqu'? quatre fois plus de problèmes respiratoires chez les enfants nés par césariennes programmées que chez les enfants nés naturellement ou par césariennes faites en urgence.
L'explication en serait que les enfants manquent d'un stimulus hormonal ou physiologique pendant le travail qui aide ? l'établissement de la fonction des poumons.
Près d'un quart des naissances en Angleterre sont pratiquées par césariennes, soit au-del? des 10 ? 15 % recommandés par l'organisation mondiale de la santé. Plus de la moitié de ces césariennes furent des césariennes pratiquées en urgence.
Une récente étude de l'université d'Oxford montre que les femmes pourraient être ? risque quatre fois plus élevé de décéder au cours de la naissance si elles optent pour une césarienne plutôt qu'une naissance naturelle.
L'équipe danoise a examiné les données provenant de 34.000 naissances, faisant des ajustements pour prendre en compte les facteurs comme l'?ge maternel, le poids et les habitudes tabagiques ou alcooliques pendant la grossesse.
Ils ont trouvé que les bébés nés par césariennes électives ont eu une augmentation du risque de difficultés respiratoires générales. Le risque était d'autant plus élevé que la césarienne a été pratiquée précocement. Une augmentation du risque d'? peu près quatre fois fut retrouvé ? 37 semaines de gestation, de trois fois ? 38 semaines de gestation et ? deux fois lors des naissances ? 39 semaines de gestation.
Par exemple ? 37 semaines, 10 % des enfants nés par césarienne élective ont développé des problèmes respiratoires en comparaison avec les 2,8 % d'enfants nés spontanément ou par césarienne pratiquée en urgence.
A 38 semaines, la proportion fut de 5,1 % chez les enfants nés de césariennes électives en comparaison avec le 1,7 % chez les enfants nés naturellement ou par césariennes pratiquées en urgence; ? 39 semaines le risque était de 2,1 % versus 1,1 %.
Selon les chercheurs, les nouveaux-nés souffriraient de beaucoup moins de problèmes si les césariennes programmées n'étaient pas pratiquées avant 39 semaines de gestation.
Les auteurs estiment qu'il est plausible que les changements hormonaux et physiologiques associés avec le travail sont nécessaires pour finaliser la maturation pulmonaire des nouveaux-nés et que ces changements ne peuvent pas survenir chez les enfants nés par césariennes électives.
Selon un commentateur, le Dr Maggie Blott, les femmes ne sont pas suffisamment averties du fait qu'une césarienne planifiée peut avoir un impact négatif pour leur bébé.