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L'article du Dr Thomas J. Wang MD, et collaborateurs du département de médecine de l'hôpital général du Massachusetts et de l'école médicale Harvard ? Boston, paru dans le journal médical Circulation de janvier 2008, montre qu'une insuffisance en vitamine D peut affecter de manière adverse le système cardio-vasculaire étant donné la large distribution des récepteurs de vitamine D que l'on retrouve notamment dans les muscles lisses vasculaires, dans l'endothélium et dans les cardiomyocytes.
Les auteurs ont étudié 1.739 personnes participantes ? l'étude Framingham, dont l'?ge moyen était de 59 ans, et n'ayant pas de maladies cardio-vasculaires antérieures. Les taux de vitamine D furent mesurés en testant la 25-dihydroxyvitamine D.
Parmi les participants 28 % avaient des taux inférieurs ? 15 ng /millilitre et 9 % avaient des taux inférieurs ? 10 ng /millilitre.
Pendant une période de suivi de 5,4 années, 120 personnes ont développé un événement cardio-vasculaire. Les personnes ayant un taux inférieur ? 15 ng par millilitre ont eu un ratio de fréquence de 1,62 en comparaison avec les personnes ayant des taux supérieurs ? 15 ng par millilitre. Cet effet a été évident chez les participants souffrant d'hypertension.
Il y a eu une augmentation graduelle du risque cardio-vasculaire parmi les catégories de personnes ayant des taux de vitamine D avec un ratio de 1,53 pour celles ayant des taux de 10 ? 15 ng par millilitre et de 1,80 pour celles ayant des taux inférieurs ? 10 ng par millilitre. Des ajustements en fonction de la C réactive protéine (CRP), l'activité physique ou l'utilisation de vitamines n'ont pas affecté ces résultats.
En conclusion, selon les auteurs, l'insuffisance en vitamine D est associée avec l'incidence de la maladie cardio-vasculaire. Des études cliniques complémentaires vont devoir être entreprises pour déterminer si la correction du taux de vitamine D peut contribuer ? la prévention de la maladie cardio-vasculaire.