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Le travail du Pr Niels Skakkebaek du Rigshospitalet ? Copenhague est publié dans Human Reproduction.
Cet auteur et ses collaborateurs, en utilisant une technique pour analyser le sperme a permis de détecter un cancer aux tous premiers stades chez un homme de vingt-trois ans qui pensait ?tre en bonne santé.
Ce type de cancer est le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 20 et 39 ans. Plus de 90 % des cas peuvent ?tre guéris, spécialement si la maladie est prise au début. Cependant il est souvent difficile de détecter ce cancer avant qu'il ne commence ? s'étendre ; cela signifie qu'habituellement la chirurgie est accompagnée d'une chimiothérapie ou d'une radiothérapie pouvant causer une stérilité.
Le dépistage consiste ? détecter une protéine appelée AP-2 gamma qui est produite par les cellules du carcinome in situ du testicule mais pas par les cellules saines.
Cette protéine a été retrouvée chez des hommes que l'on savait atteints d'un cancer testiculaire, mais également chez un homme qui pensait ?tre sain. Une évaluation plus poussée incluant une biopsie a confirmé qu'en fait il avait un carcinome in situ du testicule gauche.
C'est la première fois que l'on rapporte le diagnostic d'un cancer testiculaire au stade pré invasif ? partir d'un échantillon de sperme. Ce patient qui avait été inclus dans une étude sur la fertilité aurait probablement développé ce cancer et n'aurait été soigné que nettement plus tard, peut-?tre seulement lorsque la tumeur se serait développée.
L'avantage de cette technique serait que les jeunes hommes pourraient ?tre dépistés ? un stade de cancer testiculaire débutant o? seule la chirurgie serait nécessaire, ce qui permetterait de garder la fertilité.