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Le Dr Lauren Brown, chercheur à l'école publique de l'université de l'Alberta a analysé les données provenant des bases de données de santé du Saskatchewan. Lors de ses analyses elle a trouvé que 30 % des personnes ayant des antécédents de dépression avaient un risque accru de diabète de type 2.
Le Dr Brown a ensuite étudié l'histoire médicale de 2.400 personnes qui ont été diagnostiquées dépressives et qui ont été traitées par des antidépresseurs pour déterminer s'il existe une corrélation claire entre cette maladie et le diabète de type 2.
Ces personnes ont été divisées en quatre catégories : celles qui ont été traitées par des médicaments plus anciens, celles utilisant des traitements plus récents, celles utilisant une combinaison des deux types de médicaments et les personnes qui sont passées d'un type de médication à l'autre.
Les analyses ont montré que le risque de diabète a presque doublé chez les patients qui ont utilisé les deux types de thérapies en même temps, les antidépresseurs tricycliques (TCA) et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Selon l'auteur les personnes ont habituellement reçu plusieurs médicaments si elles ont une dépression sévère ou si elles ont eu un problème pour trouver la bonne thérapeutique.
Les résultats ainsi que les résultats d'études antérieures montrent une augmentation du risque de diabète de type 2 chez les personnes atteintes de dépression. Selon l'auteur il faudrait mettre l'accent sur la nécessité d'organiser régulièrement le dépistage du diabète de type 2 chez les personnes atteintes de dépression, en particulier celles qui prennent plus d'un antidépresseur. Elle encourage également les organisations de diabétiques et de personnes dépressives à éduquer leurs membres à propos de cette probabilité.