Actualité médicale-Information-Prévention | ||||
08-02-2005 Rôle d'une protéine pro inflammatoire dans la maladie de Crohn Selon l'article publié en février 2004 dans le journal Science, par le Pr Michael Karin professeur de pharmacologie à l'université de Californie à San Diego et collaborateurs, l'interleukine 1Beta (IL-1A) est une cause majeure d'une sévère inflammation dans le modèle animal de la maladie de Crohn. L'identification de l'interleukine 1Beta offre ainsi une cible potentielle pour le développement d'un médicament. Il existe bien actuellement un inhibiteur de l'IL-1A, indiqué notamment dans le traitement de l'arthrite rhumatoïde mais cet inhibiteur n'est pas très puissant. Selon les auteurs, on peut espérer qu'un inhibiteur plus efficace de l'IL-1A pourra être développé. La maladie de Crohn implique une interaction entre un défaut génétique et des facteurs écologiques comme les infections bactériennes qui déclenchent le désordre. Récemment, des scientifiques ont identifié des mutations dans un gène appelé NOD2 conduisant à 50 % des cas de maladie de Crohn mais sans expliquer au juste comment NOD2 cause l'inflammation sévère associée avec le désordre. Un détecteur intracellulaire pour l'infection bactérienne, active une protéine appelée facteur nucléaire kappaB (NF-KB), qui est impliquée dans la réponse immunitaire rapide à l'infection bactérienne. Beaucoup de médicaments employés actuellement pour aider les patients ayant la maladie de Crohn sont de faibles inhibiteurs NF-KB non spécifiques. Etant donné les nouveaux résultats de l'étude, des médicaments inhibiteurs de NF-KB plus puissants et plus spécifiques doivent être essayés comme thérapeutique de la maladie de Crohn. Les auteurs ont donné un inhibiteur IL-1A aux souris et il ont ainsi supprimé la colite expérimentale (maladie de Crohn) chez des souris mutantes; il n'y eut aucune mort chez ces animaux et l'inflammation fut considérablement réduite. [ Article entier ] 10-02-2005 Les risques d'une nouvelle attaque cérébrale à l'arrêt de l'aspirine Selon l'exposé, au congrès de l'American Stroke Association, du Dr. Patrik Michel de l'Université de Lausanne et collègues, le risque d'avoir une autre attaque dans le mois qui suit l'arrêt du traitement préventif à l'aspirine est trois fois plus élevé que si l'aspirine n'est pas arrêtée. Le Dr. Patrik Michel a recueilli les données de tous les patients qui avaient été admis dans son institution avec soit une attaque ischémique transitoire ou une attaque importante entre Janvier 2002 et Avril 2004. Le Dr Michel a rapporté que 13 patients dans le groupe d'étude ayant arrêté l'aspirine dans le mois avant la nouvelle attaque, et 4 patients dans le groupe de contrôle eurent une récidive d'attaque. Le risque d'attaque fut donc trois fois plus élevé si l'aspirine avait été arrêtée. Bien que les chiffres de l'éude soient petits, ils sont significatifs au niveau statistique. Selon l'auteur dans près de deux tiers des cas, c'est le médecin qui avait demandé l'interruption du traitement à l'aspirine avant une intervention chirurgicale mineure comme une extraction dentaire ou une intervention pour la cataracte. Dans un tiers des cas, la thérapie fut interrompue par le patient. Le risque d'attaque fut le plus élevé dans les 8 à 10 jours suivant l'interruption de la thérapie. Pour l'auteur il plus sûr d'avoir une chirurgie mineure sans interrompre l'aspirine et il est important de faire savoir aux patients l'importance à continuer la thérapie au long cours de l'aspirine et les risques de son interruption. [ Article entier ] 11-02-2005 Vers un traitement plus ciblé de la maladie d'Alzheimer Les scientifiques de l'institut de biotechnologie inter universitaire flamand (B), en relation avec l'université catholique de Louvain sont allés plus loin dans la compréhension du mécanisme d'un enzyme, la gamma secrétase, un facteur crucial à l'origine de la maladie d'Alzheimer. Cette recherche révèle que l'action de la gamma secrétase n'est pas homogène, comme précédemment pensé, mais différenciée. La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative qui graduellement et progressivement détruit les cellules du cerveau. Elle représente entre 50 et 70 % des cas de démence. Elle se caractérise par la formation de plaques amyloides dans les cellules du cerveau. Les auteurs de l'équipe de Bart De Strooper, ont participé à la compréhension du mécanisme de formation de ces plaques. Dans ce processus il revient un rôle majeur à la gamma secrétase, un enzyme qui clive les protéines. Parfois ce clivage se fait à un endroit inhabituel causant la formation d'un produit qui s'agglomère pour former les plaques. La gamma secrétase se divise en plusieurs entités. Lutgarde Serneels et Bart De Strooper ont montré que les sous unités de la gamma secrétase ont une activité spécifique, contrairement à ce qu'on croyait jusqu'à présent. Celà a pu être montré en inhibant tel ou tel sous groupe chez les animaux de l'expérience. Celà ouvre de nouvelles possibilités thérapeutiques. Jusqu'à présent les méthodes utilisées agissent sur l'entièreté du complexe et peuvent causer de nombreux effets secondaires. La recherche actuelle montre qu'il est possible d'affiner ces actions à un sous groupe et dès lors d'avoir une action plus spécifique. Celà selon le Dr Bart De Strooper ne rendra pas la mémoire perdue mais permettra d'arrêter le processus de destruction là où il a été engagé et de prévenir l'atteinte d'autres secteurs. Le travail a été publié le 1er février 2005 dans Proceedings of the National Academy of Sciences PNAS 2005;102 : 1719-24 [ Article entier ] 14-02-2005 Les PCB et les fongicides sensibilisent les cellules du cerveau à la maladie de Parkinson Les scientifiques de l'université de Rochester ont étudié le lien entre les PCB, les pesticides et la maladie de Parkinson et ont démontré les réactions qui surviennent dans certaines cellules du cerveau avec les PCB, les rendant plus vulnérables. Dans deux articles publiés dans le journal NeuroToxicology (Décembre 2004 et Février 2005), le groupe décrit comment les PCB perturbent la production de dopamine des neurones. Les chercheurs montrent aussi que des niveaux faibles de maneb, un fongicide employé communément en agronomie, peuvent perturber le système antioxydant dans ces cellules. Dans les années 90 des scientifiques ont rapporté que les cerveaux des patients atteints de Parkinson contenaient des niveaux élevés de PCB et de certains pesticides. Selon les auteurs, le Dr Opanashuk, Donna W. Lee, Mary Williamson et collègues, identifier les mécanismes par lesquels les PCB ou pesticides troublent la fonction dopamine des neurones peut conduire au développement de thérapies pour empêcher ou arrêter la progression de la maladie de Parkinson. [ Article entier ] 21-02-2005 Un vaccin anti cancer de la prostate augmente la survie Le vaccin thérapeutique, appelé APC8015 ( Provenge ), pourrait devenir une nouvelle norme thérapeutique pour des patients ayant un cancer de la prostate avec métastases. L'étude de l'université de Californie, à San Francisco (UCSF) est la première à démontrer un bénéfice de survie de thérapies immunologiques chez des patients ayant un cancer avancé de la prostate. Selon le Dr Eric Small, MD, UCSF professeur de médicine et d'urologie à l'UCSF, cette étude qui sera présentée à Orlando, Floride, le 19 Février, au congrès sur le cancer de la prostate, montre que la thérapie immunologique prolonge la vie et évite les effets secondaires d'autres médicaments. Elle est clairement dit l'auteur attrayante pour les patients et les médecins. L'APC8015 est produit à partir du sang du patient, isolant les cellules immunitaires pertinentes, et les stimulant à reconnaitre un composé des cellules cancéreuses comme étranger. Le produit résultant, l'APC8015, est donné en perfusion intraveineuse. Dans cette étude, 127 hommes ayant un cancer de la prostate avec métastases et ne répondant plus à la thérapie hormonale ont reçu le vaccin (82 hommes) ou un placebo (45 hommes). Trois doses de vaccin à deux semaines d'intervalle furent administrées. Le suivi a été de trois ans. La survie générale parmi les patients recevant le vaccin fut de 25,9 mois, en comparaison de 22 mois dans le groupe placebo. Après trois ans, plus d'un tiers des patients étaient encore en vie (34 %) dans le groupe traité, en comparaison de 11 % dans le groupe placebo. [ Article entier ] |
24-02-2005 Cancer du sein et déodorants Un article paru dans New Scientist (Londres), relayé par le Courrier International du 26/2/2004 fait part des travaux parus dans le Journal of Applied Toxicology qui s'interroge sur l'origine des tumeurs du sein et qui se demande si des substances comme les parabènes peuvent contribuer globalement à l'augmentation des cas de cancer du sein. [ Article entier ] 01-02-2005 Une protéine stoppe la croissance d'une tumeur cérébrale Selon l'article du Pr Gail Clinton, Ph.D., professeur de biochimie à l'Oregon Health & Science University, paru dans le journal Clinical Cancer Research, une protéine bloque, chez les rats de laboratoire, la croissance du glioblastome, une tumeur du cerveau mortelle et agressive. L'Herstatine inhibe l'activation d'une famille d'enzymes responsable des signaux cellulaires conduisant à la croissance des glioblastomes. La croissance est complètement bloquée. La surexpression du récepteur du facteur épidermique de croissance (EGF) a comme résultats une cascade de signaux dans les cellules du glioblastome ce qui conduit à sa croissance. L'herstatine bloque la croissance des cellules en se combinant avec les récepteurs EGF et en supprimant dès lors les signaux cellulaires. L'herstatine est une thérapeutique d'une variété de types de cancer et est produite sous le nom de Dimercept. Les glioblastomes représentent 23% des tumeurs centrales du système nerveux. L'âge moyen des patients est de 65 ans, les hommes représentent la majorité des cas. La maladie est plus mortelle la première année. Selon les auteurs, les traitements à base d'irradiations et de chimiothérapie aident un petit peu, mais rien n'aide beaucoup. L'herstatine est une alternative prometteuse aux méthodes de traitement traditionnelles des tumeurs du cerveau. A ce stade, les scientifiques ont employé l'herstatine pour traiter les cellules humaines du glioblastome en culture et implantées chez des rats. L'Herstatine ne fut pas efficace sur une forme mutante du récepteur EGF, appelée récepteur EGF delta. Près d'un tiers des glioblastomes dérivent du récepteur mutant. http://www.ohsu.edu/news/ [ Article entier ] 01-02-2005 Grossesses après traitement de fibomes par embolisation des artères utérines Les fibromes sont des tumeurs bénignes de l'utérus. En stérilité le traitement médical des fibromes n'est pas une option car les médicaments disponibles empêchent la grossesse; de plus les fibromes tendent à regagner leur taille à l'interruption du traitement. Pour les femmes désireuses de garder leur fertilité la chirurgie conservatrice est recommandée. L'embolisation des artères utérines est une alternative conservatrice. De petites particules de polyvinyl sont employées pour obstruer les vaisseaux utérins. La diminution de l'irrigation résultante amène une réduction moyenne de la taille des fibromes de 50%. La plupart des femmes retrouvent leurs menstruations après quelques cycles. A cause des effets inconnus sur la fertilité, la procédure n'a pas été recommandée aux femmes infertiles. L'étude a inclus 555 femmes qui subirent une embolisation des artères utérines pour des fibromes symptomatiques. Les auteurs rapportent 24 grossesses chez 21 femmes pendant la période de suivi; 16.7% des grossesses furent perdues suite à un avortement spontané similaire à ce qui advient dans la population générale. Trois grossesses ( 12.5% ) furent compliquées par des anomalies d'insertion du placenta ( 2 cas de placenta inséré trop bas, 1 cas de placenta ne s'expulsant pas après l'accouchement ) . Bien que le nombre soit petit, et donc les conclusions limitées, ce taux est plus élevé qu'habituellement; 5 des 18 nouveaux nés furent de petit poids à la naissance. Les données suggèrent donc que la conception après embolisation augmente l'incidence d'anomalies importantes d'insertion du placenta. Obstetrics & Gynecology. 2005;105(1):67-76 [ Article entier ] 02-02-2005 Un traitement hormonal diminue le nombre d'accouchements prématurés de plus d'un tiers Selon l'article du Dr. Paul Meis, Professeur d'obstétrique et de gynécologie à la Wake Forest University à Winston-Salem, N.C, paru en Janvier 2004 dans le journal Obstetrics et Gynecology, ces injections hebdomadaires de progestérone (17 alpha -hydroxyprogestérone) auraient évité près de 10.000 naissances prématurées en 2002 aux U.S.A. En 2003 une étude sur 450 femmes enceintes a montré une réduction d'un tiers du nombre des accouchements prématurés. L'étude a été arrétée prématurément pour ne pas continuer à traiter la moitié du groupe de femmes avec un placebo, étant donné le bénéfice nettement positif du traitement. A noter que les chercheurs ne connaissent pas avec certitude le mode d'action de cette prévention. Ces femmes étaient considérées être à haut risque d'accouchement prématuré en fonction de leurs antécédants. Les injections ont débuté entre 16 et 20 semaines de grossesse et arrétées à 36 semaines. Dans le groupe placebo, 54.9 % des femmes donnèrent naissance avant 37 semaines, à comparer avec le chiffre de 36.3 % pour celles qui reçurent le traitement hormonal, soit une diminution de 34 % du risque. Les pourcentage des naissances avant 32 semaines fut de 19.6 % dans le groupe placebo et de 11.4% dans le groupe hormonal, soit une diminution de 42 % du risque. Cet article confirme un article précédent du New England Journal of Medicine qui le 12 Juin 2003, publiait déjà l'article : Prévention de l'accouchement prématuré à répétition par le 17 Alpha-Hydroxyprogesterone Caproate. Pour voir un résumé en français cliquez ici [ Article entier ] 02-02-2005 Importance de l'âge maternel en fécondation in vitro L'article de janvier 2004, des Drs Roberts JE, Spandorfer S, Fasouliotis SJ, Kashyap S, Rosenwaks Z, paru dans Fertility and Sterility, fait état des résultats de la fécondation in vitro selon l'âge maternel et le dosage de la FSH de base. Chez les femmes plus jeunes ayant une valeur de base élevée en FSH le nombre d'ovocytes recueilli fut plus réduit mais le résultat de la fécondation in vitro fut similaire aux autres patientes. Chez les femmes de plus de quarante ans ayant une valeur de base élevée en FSH le nombre d'ovocytes recueilli fut également plus réduit mais le résultat de la fécondation in vitro fut peu satisfaisant. L'évaluation de la fonction de réserve ovarienne est une partie importante de l'évaluation de la stérilité. Le nombre de follicules est maximum à 20 semaines de gestation. Il baisse ensuite de manière continue. Il est important d'évaluer la fonction ovarienne avant la stimulation afin de choisir le type et le protocole de stimulation optimale ainsi que les doses de médicaments à utiliser. Divers paramètres hormonaux sont employés pour caractériser la fonction de réserve ovarienne. Les taux de base de FSH et d'oestradiol sont le plus souvent déterminés dans ce test. Lorsque la fonction ovarienne diminue il est nécessaire d'initier la croissance des follicules avec des doses de plus en plus importantes de médicaments. Selon les auteurs dans toutes les tranches d'âge moins d'ovocytes furent obtenus des personnes ayant des FSH spontanées élevées. Pour les femmes de moins de 40 ans les taux de grossesses furent similaires; dans la tranche de 35 à 40 ans les cycles furent plus fréquemment annulés par suite d'une réponse insuffisante chez les femmes ayant une FSH de base élevée; dans le groupe de plus de quarante ans les paramètres de réussite furent faibles en comparaison avec ceux des femmes n'ayant pas un taux de base en FSH élevé. Fertility & Sterility. 2005;83(1):37-41 [ Article entier ] 02-02-2005 Fièvre chez l'enfant : Recommandations AFSSAPS et ANAES - 04/01/2005 La fièvre de l'enfant ne représente pas, par elle-même et sauf cas très particuliers, un danger. Après recherche de la cause, la prise en charge éventuelle d'une fièvre persistante, supérieure à 38,5 C, dans un contexte aigu, conduit à un traitement à visée symptomatique qui repose sur les principes suivants : Conseiller à l'entourage : Ne prescrire qu'un seul médicament antipyrétique. Aucune étude n'ayant démontré l'intérêt d'une alternance ou d'une association systématique ; seule, une fièvre mal tolérée, malgré un traitement bien conduit pendant au moins 24 heures, nécessite une réévaluation médicale, qui seule peut juger du bien-fondé de la substitution éventuelle du médicament, voire de l'adjonction d'un second antipyrétique. De plus, il est déconseillé d'associer l' aspirine à un AINS ou d'associer deux AINS. Choisir le médicament de première intention en fonction des contre-indications , mises en garde et précautions d'emploi et en les respectant strictement : Contre-indications du Paracétamol : Contre-indications des AINS (Ibuprofène, kétoprofène) Précautions particulières : Contre-indications à l' Aspirine : Précautions particulières : Ce qui justifie amplement de privilégier le paracétamol en première intention [Lire] [ Article entier ] 18-02-2005 A propos de la sécurité des inhibiteurs COX - 2 (vioxx, celebrex, bextra) Selon l'éditorial du New England Journal of Medicine du 17 février 2005, par les Drs Bruce M. Psaty, M.D., Ph.D., et Brusque D. Furberg, M.D., Ph.D, six années après l'approbation des inhibiteurs COX - 2 les résultats de trois essais fournissent de nouvelles évidences concernant les risques cardio-vasculaires du rofecoxib, celecoxib, et valdecoxib. Selon les éditorialistes, dans l'évaluation initiale des inhibiteurs COX - 2 , l'emploi d'essais petits et à court-terme, l'exclusion des patients à haut risque, et l'inattention aux événements cardio-vasculaires ont tous minimisé la possibilité de découvrir les nuisances cardio-vasculaire. Le préjudice cardio-vasculaire associé avec les COX - 2 ne devint apparent que dans les essais qui étaient destinés à tester d'autres indications. Bien que les risques cardio-vasculaire des COX - 2 soient maintenant plus documentés, ils n'ont pas été suffisamment évalués par une étude à long-terme pour des populations à haut et faible risque. Les organismes gouvernementaux aux USA (FDA) et Européens (EMEA) sont occupés à terminer leurs travaux d'appréciation des médicaments appartenant à cette classe. Le Dr David Graham, directeur associé pour les sciences et la médecine à la FDA vient d'annoncer qu'un médicament, le Mobic , largement vendu aux USA en remplacement du Vioxx retiré depuis septembre 2004 du marché, montre dans une étude ( la seule actuellement ) être également à risque. Mobic est un anti inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams. [ Article entier ] 21-02-2005 Un virus commun devient une nouvelle cible pour le traitement de cancers Un virus typiquement inoffensif, retrouvé chez 90 % des gens, est la clé d'un nouveau traitement pour un cancer particulièrement courant en Afrique du Nord et dans le Sud-Est asiatique. L'étude montrant que les antigènes produits par le virus Epstein Barr peuvent fournir une cible idéale pour la thérapie sera publiée en Mars 2005, dans Blood, le journal officiel de la Société Américaine d'hématologie. Dix patients porteurs d'un carcinome avancé du nasopharynx ont été soignés avec l'aide de ce virus, associé communément avec ces tumeurs. Selon le Dr Helen Heslop, M.D., Professeur de Médecine et de Pédiatrie à l' Université Baylor, les traitements habituels incluant des irradiations et la chimiothérapie échouent fréquemment et peuvent causer des effets secondaires sévères. Cette étude démontre que ce virus et les cellules T spécifiques montrent une activité remarquable chez certains patients ayant ce cancer et cela peut conduire à de nouveaux traitements pour le carcinome naso pharyngé. Une majorité des patients ( 6 sur 10 ) est complètement libérée de la maladie, un à deux ans après le traitement. [ Article entier ] 25-02-2005 A quel rythme faire des mammographies Le Dr Sandra Lee et ses collègues de l'institut du cancer Dana Farber à Boston ont conçu un outil mathématique qui prédit selon la fréquence des mammographies et en conséquence selon la détection précoce des cancers du sein le bénéfice en termes de vie. Le dépistage annuel de 50 à 79 ans des femmes réduirait la mortalité de 37 % en comparaison de 30 % avec des dépistages tous les deux ans, et de 26 % pour tous les trois ans. En commençant les mammographies à 40 ans lorsque le risque de cancer du sein est faible réduirait le risque général de décès de 5 %. Cependant, selon l'auteur le Dr Zelen celà est à retenir car entre 40 et 50 ans les cancers du sein sont plus agressifs. Si les femmes subissaient des mammographies tous les deux ans en commençant à 40 ans et annuellement à 50 ans, il y aurait 33 % de réduction de la mortalité. Les femmes qui ont un risque plus élevé de cancer du sein en fonction de leur histoire familiale devraient commencer les mammographies plus tôt. Le modèle fournit aussi des estimations des coûts relatifs encourus en dépistant les populations de femmes à de plus grands ou plus petits intervalles, ce qui est important pour les responsables des politiques de santé. [ Article entier ]
| 08-02-2005 Possible influence génétique de l'obésité infantile Dès l'âge de 6 ans les enfants de mères trop grosses ont 15 fois plus de chances d'être obèses que les enfants de mères maigres, selon une étude du Dr. Robert I. Berkowitz et ses collègues de l'hôpital des enfants de Philadelphie et de l'université de Pennsylvanie parue en Janvier dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Selon les auteurs, les résultats démontrent l'impact génétique sur l'obésité infantile. Les chercheurs ont suivis 70 enfants de la naissance à l'âge de 6 ans. De ces enfants, 33 avait des mères trop grosses et 37 des mères maigres. Pendant leur première année, les enfants ne montraient qu'une petite différence de poids. Dès l'âge de 4 ans, le poids s'acroissait chez les enfants dont les mères étaient grosses. A 6 ans, ces enfants avaient un poids plus élevé et plus de graisses corporelles que les enfants de mères maigres. Cela suggère selon les auteurs que certains gènes contrôlant le poids du corps peuvent devenir actifs pendant cette période. 11-02-2005 Vers un traitement de l'infection urinaire chronique Les scientifiques de l'institut de biotechnologie inter universitaire flamand, en relation avec l'université libre de Bruxelles ont publié des résultats prometteurs et précurseurs d'une nouvelle prise en charge des infections urinaires chroniques. Les infections urinaires sont fort fréquentes et souvent douloureuses. Près de 50% des femmes seront un jour ou l'autre concernées. Le problème devient sévère s'il devient chronique. La bactérie Escherichia Coli est dans 80% responsable de cette affection. Les traitements antibiotiques agissent mais ne préviennent pas une récurence. Parfois ces bactéries deviennent résistantes aux traitements. Julie Bouckaert et ses collègues sous la direction de Henri De Greve ont trouvé un moyen d'empêcher que la bactérie ne s'accroche dans le conduit urinaire. La bactérie s'accroche par des pili qui sont des espèces de cheveux. Si on l'empêche de s'accrocher il n'y aura pas d'infection. Le système d'accrochage est fourni par une protéine qui se situe à l'extrémité des pili et qui colle à des récepteurs urinaires. Les auteurs ont pensé à saturer les pili avec une substance qui les rendrait impropre à s'accrocher. La substance trouvée est l' Heptyl-a-D-mannoside. L'adiministration de cette substance prévient les infections urinaires. La voie est ainsi ouverte au développement d'un médicament de l'infection chronique. Le travail a été publié dans Molecular Microbiology 55(2),441-455 (2005) Si vous avez des Questions vous pouvez envoyer un mail aux auteurs : patienteninfo@vib.be14-02-2005 Le régime fait baisser le taux de cholestérol Selon l'aricle des Drs David Jenkins de l'hopital St. Michel de l'université de Toronto et ses collègues, paru dans l'American Journal of Clinical Nutrition, un régime riche en fibres et légumes fait baisser le cholestérol comme le fait les médicaments statines. Les personnes qui ne tolèrent pas les effets secondaires des statines peuvent avoir recours au régime. Le Dr Jenkins a créé ce qu'il a appelé un régime portofolio qui comprend des protéines de soja, des amandes, des plantes ainsi que de stérols provenant de céréales employés dans les margarines anti cholestérol. Ce régime a été conseillé à 34 personnes trop grosses (femmes et hommes), et a été comparé avec un régime pauvre en graisses et avec un régime normal plus une statine générique (lovastatin). Chaque régime fut suivi pendant un mois, avec un arrêt entre chaque cycle de traitement. Le régime pauvre en graisses a, après un mois, fait baisser le LDL cholestérol (mauvais cholestérol) de 8.5 %, les statines de 33 % et le régime portofolio de presque 30 %. 14-02-2005 L'induction de l'accouchement à 32 semaines en cas de rupture spontanée de la poche des eaux Selon un étude de la MayoClinic induire l'accouchement à 32 semaines de gestation est une option viable, en cas de rupture spontanée de la poche des eaux. Selon les Drs Brian Brost, William Watson, M.D.; Stephen Contag, M.D.; et Melanie Dixon, M.D. spécialistes des grossesses à haut risque, auteurs de l'étude, les mères et les bébés vont bien lorsque les mères sont induites à 32 semaines plutôt qu'ultérieurement de 34 à 36 semaines, comme c'est actuellement la norme. En cas de rupture prématurée des membranes, les obstétriciens doivent faire une estimation prudente des bénéfices à aller le plus près possible du terme, tout en évitant les risques augmentés d'infection du bébé à la naissance, ce qui peut amener des complications parfois graves comme la paralysie cérébrale. L'étude a montré que le nombre d'infections de la mère et de l'enfant fut considérablement moins élevé lorsque l'on optait, dans ces cas, pour l'induction à 32 semaines de grossesse plutôt que d'attendre le travail spontané. En outre, le séjour à l'hôpital des nouveaux nés fut considérablement plus court dans les cas où la mère fut induite. Selon les auteurs, après 32 semaines, il est inhabituel pour un bébé d'avoir des problèmes à long terme, cependant si le bébé est infecté après la rupture des membranes entre 32 et 34 semaines le pronostic à long-terme peut être moindre. Le Dr. Brost note qu'il est important qu'une telle induction survienne dans un centre médical équipé pour soigner des nourrissons prématurés. Pour confirmer les résultats de l'étude et inciter un changement dans la norme thérapeutique, les auteurs recommandent une grande étude dans des centres médicaux multiples. 16-02-2005 Le traitement à long-terme des ménorragies avec le stérilet au levonorgestrel Selon l'article du Dr Rauramo et collaborateurs paru dans Obstetrics and Gynecology, le traitement à long-terme des ménorragies ( saignements utérins menstruels ) sans causes significatives telles que cancer, fibromes sous muqueux, polypes, avec le stérilet au levonorgestrel est une thérapie efficace. Typiquement le traitement commence avec une progestérone ou un combiné oestrogène et progesterone (si une contraception est souhaitée). La réponse au traitement hormonal est variable. Un autre traitement est la résection de l'endomètre. Il est efficace et conduit à environ 90% d'amélioration des symptômes. C'est une option chirurgicale chez des patientes qui désirent garder leur utérus ou qui ne sont pas à même de supporter une chirurgie plus importante. Dans l'étude conduite par le Dr Rauramo, le stérilet intrauterin au lévonorgestrel a été comparé avec la résection de l'endomètre. L'étude a inclus 60 femmes ayant comme symptôme primaire des ménorragies. Elles furent traitées soit par le stérilet soit par résection de l'endomètre. Le suivi fut de 3 ans. Les évaluations des pertes sanguines du groupe lévonorgestrel ont diminué du score de 261.5 à 7 et les patientes du groupe résection de 311 à 4. Les auteurs en concluent que le stérilet au lévonorgestrel est aussi efficace que la résection de l'endomètre. Ils proposent dès lors d'intégrer le stérilet comme traitement de première ligne. Ils notent en outre l'avantage par rapport à la résection qu'une fois le stérilet enlevé la femme retrouve sa fertilité. Source : Obstetrics & Gynecology. 2005; 104 (6) : 1314-1321 16-02-2005 L'essai international de deux microbicides commence Un grand essai, multicentrique conçu pour examiner la sécurité et l'efficacité de deux microbicides destinés à empêcher l'infection HIV / Sida débute. Les scientifiques espèrent que ces agents appliqués à la surface du vagin empêcheront les infections sexuellement transmises (STIS / MST). La majorité de nouveaux cas d'infection HIV / Sida concerne les femmes hétérosexuelles, car elles ne sont pas toujours capables d'insister pour que leurs partenaires masculins emploient des mesures de protection. Approximativement 3.220 femmes seront inscrites dans l'essai, qui durera approximativement 30 mois. Toutes les participantes recevront des préservatifs et des conseils de prévention à chaque visite en clinique Les deux microbicides testés ont démontré leur activité contre L'HIV et autres MST dans les tests de laboratoire et les essais sur des animaux. Plus d'infos à http://www.hptn.org/index.htm et http://www.niaid.nih.gov/ 17-02-2005 Identification d'un procédé cellulaire dans le cancer de la prostate et dans les autres cancers Selon l'article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), par le Dr Haojie Huang, Ph.D et collaborateurs de la Mayo Clinique, les chercheurs ont identifié une interaction entre deux protéines cellulaires, Skp2 et FOXO1, qui sont importantes pour la croissance et la survie des cellules cancéreuses. Il décrivent le mécanisme par lequel les cellules saines perdent leur protection et deviennent vulnérables. Ils montrent que la dégradation de FOXO1 par des niveaux élevés de Skp2, abolit l'aptitude de FOXO1 à supprimer des tumeurs. Ils montrent aussi que cette perte de fonction peut être renversée, même en présence de niveaux élevés de Skp2, en utilisant des produits chimiques qui inhibent la destruction de la protéine, et bloquent ainsi l'action de Skp2 contre FOXO1. Les résultats des chercheurs suggèrent une nouvelle et prometteuse cible de traitement pour de nouvelles thérapies du cancer de la prostate, ainsi que d'autres cancers humains dans lesquels des niveaux élevés de Skp2 ont déjà été documentés. Ceux-ci incluent les cancers du sein, la leucémie, le cancer du poumon à petites cellules et certains cancers de la bouche et colorectal. Les chercheurs pensent que dans moins d'une année la découverte pourra être appliquée dans un essai clinique humain. 21-02-2005 Pourquoi les hormones n'ont elles pas les mêmes effets avant ou après la ménopause Le Dr. Richard Blanc, pharmacologue à l'université Médicale de Georgia, pense avoir trouvé la raison pour laquelle les oestrogènes protègent les femmes contre les maladies cardio vasculaires avant la méopause et augmentent les risques ultérieurement. Pour ce chercheur ce sont des changements dans la chimie des vaisseaux sanguins qui peuvent expliquer le retournement de la fonction des oestrogènes, passant de dilatateurs des vaisseaux avant à potentiellement dangereux constricteurs après la ménopause. Les auteurs ont étudié les effets des oestrogènes sur les vaisseaux sanguins et ont trouvé qu'ils ciblent l'oxyde nitrique syntéthase 1, une des trois versions de l'enzyme d'un puissant vasodilatateur, l'oxyde nitrique. Les taux de deux cofacteurs diminuant avec l'âge, la L-arginine et la tétrahydrobioptérine, tous deux nécessaires à l'oxyde nitrique syntéthase, diminuent en conséquence la production de l'oxyde nitrique. Les auteurs ont observé que chaque fois qu'ils bloquaient la production d'oxyde nitrique les oestrogènes devenaient alors des vasoconstricteurs. 25-02-2005 Un nouveau dispositif aidera les victimes d'attaques cérébrales Il y a 920.000 nouvelles victimes d'attaques en Europe chaque année. Leur traitement exige des ressources médicales significatives. Le redressement peut être prolongé à cause de la difficulté à diagnostiquer la gravité des dommages et leurs emplacement précis. Alladin fournira l'information exacte au début et au cours de la période de recouvrement. Selon le Dr Anthony Soroka, qui conduit l'équipe de recherche au Centre d'ingénierie, en établissant des marqueurs, un logiciel peut être développé pour reconnaître les difficultés et prescrire les traitements appropriés. Le Centre de l'University's School of Engineering travaille, avec des partenaires dans cinq pays Européens, à développer Alladin qui devrait être effectif d'ici trois ans. |
Centre de Médecine Spécialisée 123 Chaussée de Waterloo 1060 Tél 02.538.47.71 Fax 02.537.81.78 |