Une protéine naturelle stoppe un cancer mortel du cerveau humain chez l'animal de laboratoire

Les scientifiques de l'université John Hopkins et de l'université de Milan ont monté qu'ils pouvaient inhiber les cellules cancéreuses du cerveau chez les souris en utilisant une protéine qui sélectivement induit des changements positifs dans l'activité des cellules qui se conduisent comme des cellules souches cancéreuses. Le travail est publié en décembre 2006 dans la revue médicale Nature.

La tumeur la plus répandue du cerveau, le glioblastome, est marqué par la présence de ces cellules ressemblant aux cellules souches qui au lieu de remplacer des cellules endommagées forment du tissu cancéreux. Dans leur travail des chercheurs se sont basés sur une classe de protéines, les protéines morphogènes d'os qui font perdre aux cellules ressemblant aux cellules souches leurs propriétés et stoppe leur capacité ? se diviser.

Dans un premier temps ils ont traité préalablement les cellules humaines de glioblastome avec la protéine morphogène 4 (BMP4) d'os, puis ont injecté ces cellules traitées dans les cerveaux des souris. Chez les souris injectées avec les cellules non traitées préalablement des cancers envahissants se sont développés. Chez les souris traitées avec les cellules BMP4 le cancer ne s'est pas développé. Toutes les souris non traitées étaient mortes après quatre mois et presque toutes les souris ayant été traitées étaient vivantes.

Dans un second temps les scientifiques ont injecté le BMP4 dans les cerveaux de souris o? des cellules de glioblastome avaient été implantées. Les souris n'ayant pas re?u le BMP4 ont développé des tumeurs malignes et décédèrent. Les souris traitées ont survécu beaucoup plus longtemps et 80 % ont survécu près de quatre mois après l'implantation des cellules cancéreuses.

Selon le Dr Alessandro Olivi, M.D., directeur de la Division d'oncologie neurochirurgicale ? l'université Hopkins, l'idée sous-jacente ? ce travail est de traiter les patients avec le BMP4 après que le glioblastome ait été enlevé chirurgicalement avec l'espoir d'emp?cher la recroissance du cancer et d'améliorer le temps de survie.

Les études cliniques vont débuter d'ici un an et si elles sont réussies les thérapeutiques pourraient ?tre mise ? disposition du public d'ici 3 ? 4 années.


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Publié le 09-12-2006


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