Réduction du plaisir amoureux lors de l'association drogues et activité sexuelle

L'étude intitulée, Les effets inhibiteurs et désinhibiteurs des stimulants et des dépresseurs psychomoteurs sur le comportement sexuel des rats et des rates, a pour auteurs James G. Pfaus, Mark F. Wilkins, Nina DiPietro, Michael Benibgui, Rachel Toledano, Anna Rowe et Melissa Castro Couch, de l'Université Concordia. Elle a évalué les effets d'une grande variété de drogues, dont l'alcool, sur le comportement sexuel.

Les conclusions de l'étude ont été publiées récemment dans le journal Hormones and Behavior. Elles démontrent, malgré les notions préconçues, qu'un grand nombre de drogues à usage récréatif peuvent entraîner chez l'usager un affaiblissement du plaisir amoureux.

Les chercheurs ont caractérisé les effets de deux catégories de drogues : les stimulants, comme la caféine et la cocaïne, et les dépresseurs, comme la morphine et l'alcool. La majorité de ces drogues diminuaient la performance sexuelle. Toutefois, quelques résultats intéressants ont été relevés, notamment :

L'administration de courte durée de cocaïne facilite l'érection pénienne chez les rats mâles
La consommation de courte durée de caféine facilite le comportement sexuel des rats et des rates
De faibles niveaux d'alcool suppriment les tendances inhibitrices
Un haut niveau d'alcool perturbe la performance sexuelle, mais cet effet s'atténue avec le temps

Selon le Pr Pfaus l'activité sexuelle et les drogues peuvent se renforcer mutuellement dans certaines circonstances, mais les données indiquent clairement que l'usage des drogues affaiblit la réponse sexuelle dans la majorité des cas.


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Publié le 22-07-2010


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