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01-03-2005 Traitement de l'accident vasculaire cérébral hémorragique avec le facteur VII recombinant L'hémorragie intracérébrale est une des causes de l'attaque cérébrale, elle est la plus difficile à traiter et est associée avec une mortalité élevée. Selon l'article du Dr Stephan A. Mayer et collaborateurs, du département de neurologie et neurochirurgie de l'Université Columbia à New York le facteur recombinant VII (rFVIIa) (eptacog) réduit les saignements et améliore les résultats après une hémorragie intracrânienne lorsque ce médicament est donné dans les quatre heures suivant l'événement initial. Les résultats montrent une réduction du volume de l'hémorragie proportionnelle à la dose chez les personnes ayant reçu le médicament en comparaison de celles ayant reçu le placebo (16 %, 14 % et 11 % comparé à 29 %). La mortalité à 90 jours du groupe traité fût inférieure à celle du groupe placebo (18 % versus 29 %), il en fut de même pour le taux des conséquences sévères. Il fut noté cependant plus d'événements thrombo emboliques sérieux dans les groupes traités (7 % versus 2 %). Selon les auteurs le traitement de l'hémorragie intracrânienne par l'eptacog administré dans les quatre heures qui suivent l'évènement hémorragique réduit la taille de l'hématome ainsi que la mortalité et améliore le pronostic fonctionnel à 90 jours. [ Article entier ] 01-03-2005 Mutation expliquée du virus du sida L'étude du Dr Stephen Harrison de l'hôpital pour enfants de Boston et de l'école de médecine de Harvard, publiée dans la revue britannique Nature, montre comment le virus se modifie pour échapper aux défenses immunitaires du corps. Selon le Dr Harrison certains composants déjà en développement paraissent avoir une action inhibitrice sur les capacités du virus à se métamorphoser. Cette découverte va aider à comprendre pourquoi il est aussi difficile de fabriquer un vaccin anti-sida. [ Article entier ] 03-03-2005 Un vecteur viral,l'AAV8 est efficace pour amener une thérapie génique aux muscles malades et au coeur Selon l'article des Drs Zhong Wang du département Molecular Genetics and Biochemistry et Xiao Xiao du département de Chirurgie Orthopédique, de l'Université de Pittsburgh, paru dans Nature Biotechnology de mars, l'administration de gènes dans les muscles a été un défi majeur pour traiter les dystrophies musculaires d'origine génétique étant donné que les capillaires sanguins forment barrière et limitent la dissémination. Les auteurs ont utilisé un vecteur viral, l'Adeno-associated virus serotype 8 ( AAV8 ) pour transporter les gènes réparateurs. Les auteurs ont injecté à des hamsters un gène correcteur, accroché à ce vecteur AAV8, pour traiter une maladie musculaire associée à une atteinte cardiaque d'origine génétique. Ce qui a permis une correction des signes pathologiques musculaires et cardiaques. Cette technologie pourrait être une option thérapeutique pour traiter des maladies sévères de nouveaux-nés à haut risque de mortalité et susceptibles de bénéficier d'une intervention précoce. [ Article entier ] 09-03-2005 Un programme informatique assistant aide à la détection des cancers du sein de diagnostic difficile Selon l'article du Dr Rachel F Brem directeur du service d'imagerie à l'université Georges Washington à Washington , paru en mars 2005 dans l'American Journal of Roentgenology, des petites lésions sont difficiles à détecter. Un programme informatique assistant aide à la détection des cancers du sein de diagnostic difficile. Le travail a inclus 201 femmes et a montré que le programme informatique a été effectif. Le système informatique assiste le radiologue lors de la lecture des clichés radiologiques en utilisant des algorithmes pour détecter des aires suspectes et en mettant en évidence ces régions. L'étude a montré que le système informatique peut aider dans les cas les plus difficiles à détecter. Le système demande au radiologue de réexaminer les films et celui ci décide alors de revoir les lésions mises en évidence avant de retenir le diagnostic final. Selon les auteurs ce système informatique est un outil utile pour rendre la détection des cancers du sein plus performante. [ Article entier ] 11-03-2005 Un nouveau traitement des acouphènes Selon l'article publié dans la libre Belgique du 9/3/2005, un médecin le professeur Paul Van de Heyning de l'hôpital universitaire d'Anvers (B) a fait part des résultats d'une étude conduite sur une dizaine de patients. Les acouphènes dont souffraient les patients étaient des acouphènes très importants qui impliquaient une gène considérable et une forte diminution de la qualité de vie. Pour les personnes n'ayant répondu à aucun des traitements actuels ce médecin a mis en place un implant cochléaire. Habituellement ces implants cochléaires sont utilisés chez les personnes atteintes de surdité bilatérale. Le professeur Paul Van de Heyning a traité des patients atteints d'une surdité unilatérale chez lesquels les acouphènes très importants n'avaient pu être résolus par une technique courante. Après 6 mois à un an la plupart des patients ont signalé une nette diminution des acouphènes, ceux-ci passant d'un degré de 9 à un degré de 3. Ces acouphènes n'ont plus alors été considérés par les patients comme un problème dominant, et ont estimé que la qualité de leur vie avait été améliorée d'une manière importante. [ Article entier ] 11-03-2005 La datation du sperme après un viol L'article des chercheurs de l'université nationale à La Jolla en Californie, publié dans New Scientists magazine, montre qu'il est possible de dater un échantillon de sperme abandonné après un viol. Les chercheurs ont obtenu cinq échantillons de sperme de volontaires et ont étudié la mobilité des spermatozoïdes contenus dans les préservatifs toutes les demi-heures jusqu'à 72 heures. Dans les préservatifs normaux la mobilité s'est maintenue d'une manière relativement constante à 15 % jusqu'à 72 heures. Dans les préservatifs contenant un spermicide (nonoxyl-9 qui est fréquemment utilisé dans les préservatifs) la mobilité initiale fut de 40 % et a chuté jusqu'à 6 % à la fin des 72 heures. Cette chute fut progressive au cours du temps. Les tests ont été pratiqués en laboratoire, dans des conditions de laboratoire qui ne vont pas nécessairement se retrouver sur le terrain du crime. [ Article entier ] 16-03-2005 Les tatouages sont-il dangereux Selon la présentation faite par le Dr Wagner et le Dr Haley Finley-Jones au 29e congrès national de la société américaine de chimie la réponse n'est pas actuellement claire. Il est bien connu que des problèmes post tatouage sont souvent dus à l'emploi de matériel non stérile, mais les encres utilisées n'ont jamais été testées pour leur toxicité éventuelle. En analysant 17 encres provenant de cinq fournisseurs les chercheurs ont montré que les encres contenaient un certain nombre de métaux tels le nickel et le cuivre. Il n'est pas à l'heure actuelle possible de connaitre la contenance exacte de métal dans ces différentes encres et s'il y a un risque pour la santé. Aucune étude scientifique précédente n'a cherché à décrire la composition des encres. Cette composition selon les auteurs diffère d'un fournisseur à l'autre et d'une couleur à l'autre. Les auteurs recommandent de tester à l'avenir leurs effets potentiels sur la santé des personnes. Lors de certains examens médicaux notamment par résonance magnétique.certains tatouages provoquent des réactions allergiques. La présence de métaux dans l'encre pourrait avoir un lien avec ces problèmes. Les auteurs se défendent de vouloir dire que les tatouages sont dangereux. Cependant leur composition, si elle était connue, pourrait au moins rendre les choses plus aisées notamment pour comprendre certaines difficultés lors de l'enlèvement des tatouages. [ Article entier ] 22-03-2005 Lits de bronzage et cancers cutanés L'organisation mondiale de la santé souligne que les lits de bronzage font courir un risque de cancer cutané et déconseille leur utilisation par les moins de dix-huit ans. Selon le Dr Kerstin Leitner, sous-directeur général de l'OMS, les conséquences d'une utilisation accrue du bronzage ont été l'augmentation brutale du nombre de cas de cancers cutanés. Parmi les autres conséquences d'une exposition excessive on peut citer des lésions oculaires et le vieillissement prématuré de la peau. Parmi les effets aigus sur la vue on peut citer la cataracte et les inflammations oculaires. Selon le docteur Leitner il faut éviter toute exposition excessive aux UV (ultraviolets) et lorsque l'on doit rester au soleil il faut se protéger la peau. Les mélanomes malins et les autres cancers et maladies sont la conséquence de l'absence de précautions. [ Article entier ] 22-03-2005 Propriétés anticancer de la pomme Selon les chercheurs de l'institut de recherche IRCAD de Strasbourg la pomme a des propriétés anticancer du côlon. Une consommation de deux pommes par jour permettrait déjà de constater les effets anticancérogènes. Des composés polyphénols de la pommes inhibent la croissance des cellules et déclenchent une cascade de réactions aboutissant à la mort programmée des cellules du cancer. L'équipe de chercheurs, conduite par le Dr Raul, a mélangé le composé à l'eau de boisson de rats qui avaient été préalablement exposés à un agent cancérogène provoquant le développement du cancer du côlon. Après six semaines ces rats ont présenté 2 fois moins de lésions prè-cancéreuses que ceux qui avaient bu de l'eau sans additifs. [ Article entier ] |
01-03-2005 Traitement de l'obésité: de nouvelles pistes thérapeutiques Communiqué de presse Une étude de l'Unité Inserm 568 « Signalisation moléculaire et obésité » conduite par Frédéric Bost et Bernard Binetruy vient de mettre en évidence l'implication d'une protéine particulière dans la multiplication des cellules graisseuses (adipocytes). Cette découverte publiée dans Diabetes de février 2005 ouvre de nouvelles pistes dans le traitement de l'obésité. Rôle majeur de la protéine kinase ERK1 dans l'obésité L'obésité est un facteur de risque élevé pour le diabète de type II et pour les maladies cardio-vasculaires. Son importance est directement liée au développement excessif du tissu adipeux. Une des principales fonctions des adipocytes (les cellules graisseuses qui composent ce tissu) est le stockage des triglycérides en vue de leur restitution en cas de besoin. Les mécanismes moléculaires, normaux et pathologiques, qui contrôlent le recrutement de ces cellules restent cependant obscurs. Les résultats de l'équipe de l'Inserm établissent un lien entre la kinase ERK1, la régulation de la différenciation des cellules graisseuses, l'adiposité des animaux et l'obésité provoquée par un régime riche en graisses. En ciblant le développement du tissu adipeux en inhibant de façon spécifique ERK1 sans affecter ERK2, les chercheurs proposent ainsi une nouvelle cible d'approche thérapeutique de l'obésité. [ Article entier ] 01-03-2005 Le traitement hormonal substitutif aggrave l'incontinence urinaire Le traitement de la ménopause a longtemps été crédité de nombreux bénéfices. Outre les indications dans le traitement des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes et de la sécheresse vaginale il a souvent été prescrit pour traiter l'incontinence urinaire Selon l'article du Dr Susan L. Hendrix, DO et collaborateurs paru dans le Journal of American Medical Association en février 2005, ce ne serait pas le cas. Une incontinence urinaire a été reconnue chez 23.200 patientes. Selon qu'elles aient ou non été hystérectomisées elles furent traitées par une association oestrogène plus progestérone ou pour les patientes sans utérus par oestrogènes seuls. Au total 8506 patientes ont bénéficié d'un traitement combiné et 8102 d'un placebo ; 5.310 ont reçu des oestrogènes seuls et 5.429 un placebo. Après un an de traitement hormonal substitutif, il est apparu que l'incidence de tous les types d'incontinence urinaire avaient augmenté chez des femmes qui étaient au début du traitement continentes. Le traitement substitutif augmentait également la fréquence des problèmes d'incontinence chez les femmes qui en présentaient au départ. Selon les auteurs un traitement aux oestrogènes seuls ou combiné avec de la progestérone n'est pas indiqué en prévention de l'incontinence urinaire. [ Article entier ] 01-03-2005 Alerte à propos d'un traitement de la maladie d'Alzheimer Un médicament utilisé pour traiter l'agitation lors de la maladie d'Alzheimer, le Seroquel (Quetiapine) pourrait aggraver leur condition. Les chercheurs de l'institut de psychiatrie suggèrent, dans le British médical journal que ce médicament pourrait significativement accélérer la vitesse du déclin de ces patients. Des antipsychotiques tel que le Seroquel sont utilisés dans les traitements de l'agitation. Ces médicaments sont également utilisés pour traiter la schizophrénie. Selon le Dr Rebecca Wood, président du groupe Alzheimer's Research, les résultats montrent l'énorme et pressant besoin de développer de nouveaux traitements sûrs pour les presonnes souffrant de démence. Selon un porte-parole du laboratoire AstraZeneca l'échantillon testé est trop petit pour tirer des conclusions sur l'effet du médicament sur la baisse cognitive. [ Article entier ] 09-03-2005 La vente de Tysabri (natalizumab) est suspendue aux U.S.A (28/2/2005) La FDA avertit le public de la suspension du tysabri en raison d'effets secondaires sérieux. La FDA a reçu un rapport du laboratoire Biogen de deux cas, l'un confirmé et l'autre probable d'encéphalopathie multi-focale progressive (PML) chez des patients recevant du tysabri pour une sclérose multiple (MS). Les deux patients étaient inclus dans un essai clinique à long terme et avaient pris du tysabri depuis plus de deux. Il n'y a pas eu d'autre cas antérieurs de PML rapporté chez des patients prenant du tysabri. La PML est une affection neurologique progressive sérieuse et rare apparaissent habituellement chez les patients immuno déprimés et aboutissant souvent à des détériorations neurologiques irréversibles et à la mort. Il n'y a pas de traitement actuellement connu, bien que en renversant la suppression du système immunitaire cela peut ralentir au arrêter la progression de la maladie. Le natalizumab est indiqué pour réduire la fréquence des exacerbations chez des patients en rechute de MS. Son approbation par la FDA en novembre 2004 a été basée sur les résultats d'études cliniques montrant que l'addition de natalizumab à l'interféron réduisait le risque des exacerbations de 54 % en comparaison avec la thérapie à l'interferon seule. Le natalizumab en monothérapie réduisait le risque des exacerbations de 66 % en comparaison avec un placebo. Davantage d'informations peuvent être obtenues concernant l'emploi de ce médicament en contactant Biogen Idec à 1-888-489-7227. Les événements adverses liés à l'emploi de natalizumab devraient être rapportés à Biogen Idec au numéro ci-dessus. Alternativement, cette information peut être rapportée au FDAS MedWatch par téléphone à 1-800-FDA-1088, par fax à 1-800-FDA-0178, ou en se connectant à http://www.fda.gov/medwatch, ou par la poste à 5600 Fishers Chemin, Rockville, MD 20852-9787. [ Article entier ] 09-03-2005 La résonance magnétique a de meilleurs résultats dans l'estimation du résultat de la chimiothérapie du cancer du sein Selon le travail du Dr Eren Yeh du service de radiologie de l'Hopital Général à Boston, paru en mars 2005 dans l'American Journal of Roentgenology, la résonance magnétique est le meilleur moyen pour dire si la chimiothérapie a été efficace. Si la chimiothérapie a été efficace la femme pourra espérer une conservation du sein plutôt qu'une mastectomie. Actuellement il est de pratique courante que le médecin fasse un examen du sein d'une manière non invasive pour savoir si la chimiothérapie a été effective. Dans le futur les auteurs espèrent que la résonance magnétique pendant la chimiothérapie déterminera si la thérapie réduit la tumeur. Si ce n'est pas le cas on pourra alors changer les médicaments utilisés, et en fait conduire un traitement individualisé pour chaque patiente. [ Article entier ] 11-03-2005 Quelle valeur de LDL cholestérol faut-il atteindre chez les patients ayant une maladie coronarienne stable Selon l'éditorial du Dr Bertram Pitt, paru dans New England Journal of Medecine de mars 2005 l'évidence de l'action favorable des statines dans le traitement des coronaropathies stables ne cesse se renforcer. Les recommandations actuelles sont qu'il faudrait arriver à moins de 100 mg par dl de LDL cholestérol chez les patients avec une coronaropathie stable et à 70 mg par dl chez les patients à risque élevé. Cependant beaucoup de cliniciens ont suggéré que le taux de 70 mg par dl chez les patients avec des maladie stables serait également à atteindre. Dans l'étude TNT 15.464 patients ayant un taux moyen de LDL cholestérol de 130 à 250 mg par dl furent suivis et traitées par 10 mg d'atorvastatine par jour pendant huit semaines. A ce moment les patients avec un LDL cholestérol inférieur à 130 mg par dl furent séparés en deux groupes, l'un continuant à prendre 10mg d'atorvastatine par jour et l'autre 80 mg d'atorvastatine. Après une utilisation de 4,9 années, les patients ayant reçu 10 mg d'atorvastatine par jour eurent un LDL cholestérol moyen de 100 mg par dl tandis que les patients ayant reçu 80 mg d'atorvastatine par jour eurent un LDL cholestérol moyen de 77 mg par dl. La grande réduction du LDL cholestérol avec des doses plus élevées de statines fut associée avec une réduction relative du risque d'événements majeurs cardio vasculaires, incluant le décès, l'infarctus du myocarde et les événements vasculaires cérébraux. La conclusion de l'étude TNT fut qu'en atteignant les taux approximatifs de 70 mg par dl on pouvait réduire l'incidence des événements cardio vasculaires et cérébraux vasculaires. Il n'y eut cependant aucune réduction de la mortalité globale. Avant que cette stratégie puisse être adoptée l'auteur de l'éditorial souhaite un moment de réflexion étant donné que bien que le taux des événements cardio vasculaires fut réduit avec 80 mg par jour le risque global de décès ne le fut pas. Pour l'auteur, les patients et leurs médecins doivent soigneusement peser les bénéfices d'une réduction du risque cardio vasculaire, en incluant l'infarctus du myocarde et les attaques cérébrales, en comparaison avec l'augmentation du risque de décès de cause non cardio vasculaire. [ Article entier ] 14-03-2005 Une greffe pour guérir le diabète Une greffe de cellules pancréatiques a été pratiquée à l'hôpital londonien King's College. Ce sont les médecins de l'équipe canadienne de l'université d'Edmonton qui ont inauguré la pratique de cette transplantation cellulaire. Les cellules de Langerhans contenues dans le pancréas, cellules qui secrètent l'insuline, sont prélevées chez un donneur. Ces cellules ou îlots de Langerhans sont ensuite injectées chez les patients dans la veine porte (veine accédant au foie). Ces cellules s'implantent dans le foie du patient, et non dans son pancréas, et se mettent rapidement à secréter de l'insuline. détails en France en Belgique Plus d'une centaine de personnes ont déjà bénificié de cette thérapie dans le monde. La moitié des soixante malades traités au Canada n'ont plus besoin d'insuline trois ans après la greffe. [ Article entier ] 16-03-2005 Une nouvelle voie thérapeutique pour traiter les cancers L'institut de recherche Marie Curie croit que la nouvelle percée pourra aboutir à une nouvelle façon de traiter la maladie. Les traitements habituels sont basés sur la chirurgie ou la chimiothérapie pour enlever ou tuer les cellules cancéreuses. La nouvelle méthode consiste à réactiver une défense naturelle qui bloque la division cellulaire des cellules potentiellement dangereuses. Ce mécanisme est endommagé lors de cancers et permet donc la formation de tumeurs. On pensait jusqu'à présent que ce mécanisme endommagé était irréparable. Les études récentes, qui se sont spécifiquement intéressées au mélanome, prouvent que ce n'est pas le cas. Les chercheurs ont trouvé qu'un gène appelé Tbx2 joue un rôle dans la division de ces cellules. Lorsque les chercheurs ont inhibé le gène les cellules du mélanome ont perdu la capacité de se diviser. Il n'est pas encore établi si ce gène joue un rôle dans le développement de tous les cancers ou seulement du mélanome. Actuellement il n'y a pas de traitement très efficace du mélanome une fois que celui-ci est métastasié. Selon le Dr Colin Goding la capacité de réactiver la sénescence serait un grand bond en avant. Ce mécanisme atteint les cellules cancéreuses, mais pas les cellules normales. Il est possible que ce mécanisme de défense puisse être la base d'un traitement potentiel non seulement des mélanomes mais aussi d'autres cancers à division rapide comme le sein, la prostate et le pancréas. [ Article entier ] 18-03-2005 Vers le dépistage du cancer du côlon Des équipes ministérielles et médicales vont tenter de définir les modalités du dépistage du cancer du côlon en Belgique. La ministre souhaite un consensus scientifique et va dès lors réunir un collège d'experts pour étudier cette possibilité dans les prochaines semaines. En France à l'heure actuelle des études préliminaires sont entreprises dans douze départements témoins et trois d'entre eux ont un taux de participation de la population jugé suffisant (47 à 54 %) Le cancer du colon est une affection fréquente, c'est la deuxième cause de mortalité chez l'homme. Il touche 6000 personnes par an en Belgique et on déplore 3000 décès annuels. Il touche en France 36.000 nouveaux cas par an et malheureusement se termine par 16.000 décès annuellement. Le cancer colorectal est le second en fréquence chez la femme après le cancer du sein, et il est 3ème chez l'homme après les cancers du poumon et de la prostate. En détectant ces cas le plus précocement possible, une diminution de 15% de la mortalité peut être espérée si 1 personne sur 2 âgée de plus de 50 ans est soumise à ce dépistage. Les moyens à employer sont soit la recherche simple de sang dans les selles (Hemoccult) , soit des examens plus envahissants comme la sigmoidoscopie, la colonoscopie ou d'autres techniques plus récentes comme la coloscopie virtuelle. Le test de dépistage du cancer du colon par Hemoccult consiste à envoyer au laboratoire un échantillon, trois jours successifs, d'un fragment de selles. Ce n'est pas un examen intrusif, il ne fait pas mal, il est pratiqué par le patient, et il ne coûte pas cher (environ 10 Euros). Sa sensibilité ne serait que de 50 %. Un autre test utilisé en France (6), encore à l'étude, aurait une sensibilité de 85 %. La colonoscopie est performante, elle est généralement utilisée dans la mise au point de problèmes gastro-entérologiques ou dans le dépistage de patients à risque, c'est malheureusement un examen non dépourvu de complications heureusement rares. La coloscopie virtuelle consiste à recueillir des images transmises par une capsule que le patient a avalé et qui transite par et les voies digestives (estomac, intestin grêle et colon). Cette technique n'est pas encore répandue (3). La sigmoïdoscopie est un examen moins invasif que la coloscopie mais ne donne que des informations partielles. Hemoccult Pour la recherche de sang dans les selles 6 prélèvements sont effectués sur 3 selles consécutives. Le test est positif si au moins l'un des prélèvement l'est. La recherche est positive chez 2 à 3% des personnes testées. Dans ces cas une coloscopie sera indiquée à la recherche d'une anomalie. Aucune anomalie ne sera constatée dans 50% des cas, on trouve un polype dans 20 à 25% et un cancer dans 8 à 10% des cas. [ Article entier ] 22-03-2005 Voir la maladie d'Alzheimer par résonance magnétique Les plaques dans la maladie d'Alzheimer sont composées de dépôts d'un peptide amyloïde et précèdent chez les humains la maladie de plusieurs années. Actuellement à l'heure actuelle la présence de ces plaques n'est confirmée qu'après le décès par autopsie. Selon le Dr Takaomi Saido, de Wako, au Japon, ces plaques peuvent être vues par résonance magnétique, en utilisant un marqueur à base de fluorine et d'hydrogène qui se lie à la protéine amyloïde. Ce travail a été publié dans la revue Nature Neuroscience. Cette approche pourrait être utilisée dans des études sur la maladie d'Alzheimer pour rechercher les bio-marqueurs associés avec la pathologie amyloïde et aussi pour surveiller le cours de la maladie après traitement avec des médications potentielles. [ Article entier ] 22-03-2005 Boire des quantités modérées d'alcool diminue le risque du diabète La méta-analyse fut entreprise pour cerner la relation existante entre la consommation d'alcool et le risque de diabète de type 2. Cette analyse s'est basée sur quinze études préliminaires qui ont inclus 11.959 cas de diabète de type 2 chez 369.862 personnes dont le suivi moyen fut de 12 ans. Les Drs Lando et Koppes et collaborateurs, du centre médical universitaire d'Amsterdam, dans le travail paru dans Diabetes Care de mars 2005, concluent de cette analyse que les buveurs modérés avaient moins de risques d'avoir un diabète de type 2. La courbe est une courbe en U. Les risques pour les non consommateurs et les gros consommateurs (48 g/jour) sont identiques (1.04). La consommation modérée de 6 à 12 , de 12 à 24 et de 24 à 48 g/jour montre un risque de 0.70, 0.69 et 0.72 respectivement. A noter que des études antérieures avaient pu rapporter une association similaire entre le consommation modérée d'alcool et la diminution du risque de maladies cardio vasculaire. Le mécanisme par lequel la consommation modérée d'alcool réduit ces risques est inconnu. [ Article entier ]
| 01-03-2005 Les effets de l'excision électrochirurgicale sur le devenir des futures grossesses Dans certains cas les gynécologues sont amenés à traiter des lésions du col de l'utérus soit par une conisation soit par un procédé avec électrode chirurgicale (loop). Une étude rétrospective a été conduite. Le groupe d'études a inclus les femmes qui ont eu ce type d'intervention (loop) dans le comté d'Halifax pendant la période 1992 à 1999 et qui eurent ensuite une grossesse unique qui s'est poursuivie au-delà de vingt semaines et qui ont accouché à à la maternité d'Halifax. Les femmes ayant eu un loop ont eu plus d'accouchements prématurés que les femmes n'ayant eu aucune chirurgie (7,9 % versus de 2,5 %); la délivrance avant le terme après la rupture prématurée des membranes fut également augmentée ( 3,5 % versus 0,9 %). L'augmentation des accouchements à moins de trente-quatre semaines ne fut pas statistiquement significatif (1,25 % versus 0,36 %). Les femmes ayant eu un loop ont eu des bébés de plus petits poids ( 5,4 % versus 1,9 %). Il n'y a eu aucune autre différence tant sur le plan maternel que sur le plan néonatal. Aucune association ne fût trouvée entre les caractéristiques du loop, en ce inclus la profondeur de l'excision, et le taux de prématurité. Les auteurs concluent que l'excision électro-chirurgicale est associée avec un risque augmenté de prématurité, de prématurité après rupture spontanée de la poche des eaux et d'enfants de plus petits poids dans les grossesses de plus de vingt semaines de gestation. Les auteurs signalent aux femmes qui souhaitent de futures grossesses de se faire conseiller des risques inhérents à cette technique. 01-03-2005 La therapie génique restaure l'audition de cobayes sourds En se servant d'un gène qui n'est normalement actif que pendant le développement embryonnaire des chercheurs ont restauré l'ouïe d'un groupe de cobayes profondément sourds. Ainsi que les hommes, les cobayes emploient des cellules auditives garnies de cils, qui se trouvent à l'intérieur de l'oreille pour détecter les sons. Ceux-ci atteignent les cellules ciliées, font vibrer les cils qui transmettent alors les signaux électriques correspondants au centre auditif du cerveau. Des dommages permanents de ces cellules sensibles, soit par l'âge, des maladies, certains médicaments voire même des sons trop importants sont la cause la plus commune de la perte d'audition. La seule voie biologique pour induire un redressement est de générer de nouvelles cellules ciliées selon l'auteur Yehoash Raphaël du département d'Oto-rhino-laryngologie de l'université du Michigan à Ann Arbor. Les équipes de Raphael ont inséré un virus portant une version d'un gène appelé Atoh1 dans l'oreille gauche de certains animaux. Ce gène s'exprime normalement pendant le développement embryonnaire. Une fois la croissance complète dans l'embryon le gène cesse définitivement de s'exprimer. Après 8 semaines les chercheurs ont réexaminé l'oreille pour se rendre compte s'ils entendaient. Les animaux qui n'avaient pas été traités ne montraient aucun changement. Cependant les oreilles gauches des animaux traités avaient de nouvelles cellules ciliées. Lorsqu'ils ont mesuré les taux de réponses auditives les chercheurs ont montré que l'audition était revenue chez les animaux traités.
10-03-2005 Les taux de CRP (C-reactive protein) après un traitement aux statines Les statines diminuent le taux du cholestérol LDL et les taux du CRP (C-reactive protein). L'étude PROVE IT prouve que cette dernière propriété a un impact clinique. Les auteurs, Paul M Ridker, M.D., et collaborateurs, dans un article paru dans le New England Journal of Medecine - for the Pravastatin or Atorvastatin Evaluation and Infection Therapy-Thrombolysis in Myocardial Infarction 22 (PROVE IT-TIMI 22) - ont évalué les rapports entre le LDL cholestérol et les taux de CRP après traitement avec 80 mg d'atorvastatine ou 40 mg de pravastatine par jour ainsi que le risque de récidive d'infarctus ou de décès de cause coronarienne parmi 3745 patients ayant un syndrome coronaire aigu. Les patients dont le traitement aux statines avait amené les taux de LDL cholestérol à moins de 70 mg par dl ont eu moins d'évènements que ceux qui avaient des taux plus élevés. Une différence virtuelle identique fut observée entre ceux qui avaient des taux de CRP de moins de 2 mg par litre après traitement aux statines et ceux qui avaient des taux plus élevés (2,3 versus 3,9 évènements). Cet effet fut présent à tous les taux de LDL cholestérol. La conclusion des auteurs est que les patients qui ont des taux bas en CRP après une thérapeutique aux statines ont un meilleur devenir que ceux qui ont des taux élevés en CRP et ceci à tous les niveaux de LDL cholestérol. Les stratégies pour diminuer le risque cardio vasculaire avec les statines devraient donc inclure le monitoring du CRP aussi bien que celui du cholestérol. 09-03-2005 Les effets vasculaires des inhibiteurs cox 2 Un article du 17 janvier du Dr Egan et collaborateurs, publié dans le journal circulation de l'association cardiologique américaine, examine les mécanismes moléculaires des médicaments agissant sur les prostaglandines et la production de thromboxane. Ils ont utilisé pour ce faire des souris génétiquement préparées à produire de l'athérosclérose. La progression de d'athérosclérose peut être ralentie par un médicament (TP) qui bloque les récepteur de thromboxane (ce médicament imite les effets de petites doses d'aspirine), mais pas en inhibant les Cox 1 et 2 soit simultanément avec de l'indomethacine, soit en inhibant les cox 2 isolément avec un médicament expérimental inhibiteur des cox (M F). Quand les inhibiteurs cox2 furent donnés avec un TP, les plaques d'athérosclérose eurent des caractéristiques associées avec les plaques instables. Les plaques dans les vaisseaux sanguins peuvent alors se rompre et provoquer un infarctus ou un accident vasculaire cérébral. Les auteurs croient que cette étude, si les résultats sont similaires dans le processus humain, montre que la combinaison d'aspirine et d'un inhibiteur cox 2 peut conduire à déstabiliser les plaques et à augmenter le risque d'événements cardio vasculaires. 14-03-2005 Lien entre un gène et la perte de la vision liée à l'âge Selon l'article paru dans le New York Times de mars 2005, des scientifiques ont identifié une variation génétique qui augmente sensiblement le risque de dégénérescence maculaire liée à l'âge qui est la principale cause de perte grave de la vision chez les personnes âgées. La variation semble être courante chez les sujets des études, les résultats peuvent dès lors s'appliquer à un grand nombre de personnes. Celles qui ont cette variation ont un risque de dégénérescence maculaire de 2 à 7 fois plus élevé pour les personnes ayant deux copies de la variation génétique. Dans la dégénérescence maculaire, la macula, la partie centrale de la rétine, qui est responsable de la vision en ligne droite détaillée est endommagée. Les personnes atteintes maintiennent la vision périphérique mais perdent la capacité de lire, de conduire, d'identifier des visages, devenant ainsi fonctionellement aveugles. Trois thérapeutiques sont disponibles pour traiter la forme humide, la photocoagulation par laser la thérapie photodynamique (Visudyne) et Macugen. Macugen serait efficace aussi pour la forme sèche. Cette forme ne mène pas habituellement à la perte grave de vision mais précède souvent la forme humide. D'autres traitements sont à l'étude. Cette variante génétique pourrait expliquer de 20 à 50 % du risque de dégénérescence maculaire, mais ne serait pas une cause déterminante absolue. Certaines personnes dans les études avec la variation n'ont pas eu la maladie. D'autres n'ont pas eu la variation mais ont eu la maladie. 14-03-2005 Usage du scanner pour le diagnostic d'affections cardiaque Selon la présentation faite le 8 mars 2005 au congrès de American College of Cardiology à Orlando, par le docteur Michael Merhige et collaborateurs le Pet Scan, qui a un recul de 10 ans mais qui manque de bibliographie et dès lors passe pour une technique expérimentale, serait supérieur aux autres techniques habituelles dans le diagnostic des affections cardiaques aigues. Selon l'auteur, le Pet Scan n'a pas de faux positifs et n'a pas non plus de faux négatifs étant donné que les images ont une très haute résolution. Le Pet Scan est actuellement couramment utilisé en clinique principalement chez les patients cancéreux. Les auteurs ont comparé 102 patients dont le diagnostic a été fait par des techniques habituelles avec 2.159 patients qui ont bénéficié du scan. Les résultats ont montré que le taux des attaques cardiaques et des décès d'origine cardiaque fut significativement moins élevé après un an chez les patients dont le diagnostic avait été fait par le Pet Scan. Le nombre d'angiographies, d'angioplasties, de pose de ballonnnets, de stents, de pontages pratiqués fut également significativement moins élevé chez les patients surveillés par le Pet Scan. 16-03-2005 Les chiffres Européens de l'obésité des enfants, des adolescents et des adultes sont inquiétants Un rapport de la communauté européenne concernant l'obésité montre que plus de 14 millions d'enfants souffrent de surcharge pondérale dont au moins 3 millions ont franchi le stade de l'obésité en Europe Il y a environ 200 millions d'adultes, soit près de 45 % de la population de l'union européenne en surcharge pondérale. Tous les pays sont concernés notamment les pays du sud de l'Europe Selon le commissaire européen, notre continent est donc confronté à une épidémie d'obésité aussi grave que celle qui touche l'Amérique du nord. 18-03-2005 Des niveaux élevés de cholestérol accélèrent l'expansion des cancers de la prostate Selon le Dr Michael Freeman et les chercheurs de l'hôpital des enfants de Boston, les taux élevés de cholestérol accélèrent la croissance des tumeurs de la prostate. Cette découverte est publiée dans le Journal of Clinical Investigation du 17 mars 2005. Les chercheurs ont également montré que les statines, médicaments servant à faire baisser les taux de cholestérol, maintenant largement utilisés dans les maladies cardio vasculaires peuvent inhiber la croissance du cancer. Les chercheurs dirigés par le Dr Michael Freeman, directeur du service des maladies urologiques à l'hôpital des enfants ont injecté des cellules cancéreuses de la prostate humaine chez des souris et ont observé la croissance des tumeurs. Quand le taux de cholestérol sanguin des animaux fut élevé par l'alimentation, le cholestérol s'est accumulé dans les membranes externes des cellules tumorales. L'élévation du cholestérol active une voie chimique connue sous le nom de Act que l'on pense être la voie centrale dans les cellules cancéreuses de la prostate. L'activation de Act permet aux cellules tumorales de ne pas se suicider par le mécanisme normal, connu sous le nom d'apoptose de telle sorte que le cancer prolifère. Six semaines après que les cellules tumorales aient été injectées, l'incidence des tumeurs fut plus que doublée chez les souris ayant des taux élevés de cholestérol et les tumeurs furent nettement de plus grande taille. Lorsque des médicaments pour faire baisser le cholestérol (simvastatine) furent donnés, la réduction du cholestérol dans les membranes cellulaires fit que la voie Act fut inhibée, l'apoptose augmentée et les tumeurs arrêtèrent de proliférer. Selon le Dr Freeman cette étude supporte la notion que les médicaments qui abaissent le cholestérol pourraient être effectifs dans la prévention du cancer de la prostate ou comme thérapie adjuvante. Récemment des études épidémiologiques ont commencé à montrer que les personnes prenant des médicaments pour abaisser le cholestérol avaient une réducion significative de l'incidence de cancer de la prostate et d'autres cancers. 22-03-2005 Une nouvelle thérapeutique anti cancéreuse Les chercheurs de l'université de Temple aux États-Unis ont développé un nouveau médicament qui arrête la division cellulaire et promeut le décès des tumeurs. Le médicament interfère avec l'activité d'un gène appelé Plk1 et est actuellement en phase I d'essais cliniques du traitement du cancer humain. La recherche est publiée dans le journal Cancer Cell de mars 2005. Quand l'activité Plk1 est bloquée les cellules cancéreuses ne peuvent plus se diviser et les tumeurs ne peuvent plus survivre. L'étude a été conduite par le Dr Prem Reddy, professeur de biochimie et directeur du Fels Institut for Cancer à l'université de Temple (USA). Les chercheurs ont développé et testé une petite molécule, l'ON01910, qui inhibe l'activité de Plk1 dans 94 cancers humains. Ils ont trouvé que cette molécule était un puissant inhibiteur de la croissance tumorale et qu'elle agissait aussi en concomitance avec d'autres médicaments anti cancer et induisait souvent une complète régression des tumeurs. L'ON01910 agit de trois manières différentes : d'abord elle bloque l'invasion puis bloque l'angiogénèse et enfin elle induit la mort des tumeurs. Cette molécule apparaît en outre être très sûre. 29-03-2005 Utilisation d'huile de poissons dans la maladie d'Alzheimer Les chercheurs du département Veterans Affairs et de l'université de Los-Angeles (Californie) ont trouvé qu'une alimentation riche en DHA (oméga 3) qui se trouvent en relativement haute concentration chez des poissons de mer froides diminue, chez les souris, d'une manière très importante la progression de la maladie d'Alzheimer. Les résultats de cette recherche sont publiés dans le journal Neuroscience de mars 2005. Selon le Dr Greg M. Cole, neuroscientifique à l'Université de Los Angeles, cette thérapeutique est aisément praticable et est déjà recommandée dans d'autres conditions médicales. L'étude s'est faite sur des souris génétiquement altérées de telle sorte qu'elles développent la maladie d'Alzheimer. Après 35 mois soit l'équivalent de plusieurs années en biologie humaine le groupe qui avait reçu des doses élevées d'omega 3 eut 70 % en moins de protéines amyloides dans le cerveau. Cette protéine est à la base de la formation des plaques présentes dans la maladie d'Alzheimer. Les sources alimentaires d'oméga 3 incluent les poissons tels que le saumon, les maquereaux et les sardines ainsi que notamment le soja. Les considérations à propos de la contamination en mercure des poissons ont conduit à purifier les suppléments d'huile de poissons. L'an passé l'équipe de Cole a identifié un autre nutriment qui apparaît combattre les plaques de la maladie d'Alzheimer chez les souris, le curcumin une des épices du curry. Les chercheurs se sont intéressés aux potentialités du curcumin pour prévenir ou traiter la maladie d'Alzheimer ayant noté la faible prévalence de la démence chez les personnes âgées en Inde où le curry est largement utilisé. Liens connexes Substance amyloides |
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