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L'échinacée serait inefficace contre le rhume des enfants

Selon une étude récente, l'échinacée ne serait d'aucune utilité pour réduire la longueur et l'intensité du rhume chez les enfants.

Des chercheurs américains viennent de publier dans le Journal of the American Medical Association une étude clinique randomisée portant sur l'utilisation de l'échinacée chez les enfants pour le traitement du rhume.

L'étude montre une absence d'efficacité tant sur la durée, sur les symptômes du rhume ou sur sa fréquence.


Aucune différence n'est retrouvée entre les deux groupes d'observation.


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La migraine serait un facteur de risque de lésions neurologiques sub-cliniques

Une publication parue dans le JAMA de Janvier relate le travail des auteurs néerlandais Mark Kruit et al. (Pays-Bas). Leur étude suggère que certains patients souffrant de migraines avec ou sans aura courent un risque augmenté de présenter des lésions sub-cliniques dans certaines zones cérébrales. Chez les migraineux, ils ont constaté un accroissement d'infarctus dans certaines zones déterminées du cerveau.


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Fertilisation avec utilisation de sperme testiculaire

L'injection intra-cytoplasmique de sperme (ICSI) est généralement réalisée à partir de spermatozoïdes provenant d'un échantillon de sperme.
Dans certains cas les canaux éjaculateurs ou bien manquent ou bien sont bouchés ou bien il s'agit d'une production très faible dans le testicule. On est alors obligé de recourir à l'utilisation de spermatozoides provenant directement du testicule : 174 cas de grossesses ont été rapportés par une équipe universitaire belge flamande : la VUB. Ils ont noté une fréquence d'anomalies congénitales des enfants identique à celle de la population générale (3 à 4% ).

On peut donc conclure que cette technique outre de permettre une fécondation et une grossesse qui semblait jusqu'à présent impossible est non seulement faisable mais qu'elle n'entraîne pas d'anomalies.

Source : Human Reproductive 2003; 18: 2093-97


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Un plan global OMS pour lutter contre l'épidémie d'obésité
2004-02-07

Les Etats-Unis, où deux tiers des adultes sont en surpoids ont réussi à retarder un plan global pour lutter contre l'épidémie d'obésité.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait espéré voir approuvé le plan pour mettre en place les mesures nécessaires pour promouvoir une alimentation saine. Ce plan a été établi par des experts alimentaires et par le secteur industriel de l'alimentaire.

Mais les Etats-Unis ont remis en question les résultats sur lesquels L'OMS se basaient et ont demandé d'autres études. Selon des diplomates l'opposition US est le reflet des pressions exercées par l'industrie alimentaire de ce pays et en particulier des sucriers.

Les obèses sont plus susceptibles de souffrir de crises cardiaques, d'attaques, de plusieurs de formes de cancer et d'incapacités moins mortelles telles les maux de dos.

"Nous mangeons trop et bougeons trop peu".
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Résistance ultérieure du virus du Sida aux Médicaments anti-HIV prescrits pendant la grossesse pour protéger l'enfant
2004-02-13

Les Médicaments anti-HIV permettant de protéger le foetus peuvent nuire ultérieurement à la mère et à l'enfant

Les médicaments pour empêcher la transmission du Sida aux bébés peuvent causer une résistance à ces médicaments anti HIV pris ultérieurement à la grossesse.

Cependant les effets de la névirapine ne sont pas positifs à long terme: 623 femmes enceintes en Afrique du Sud furent testées. Les résultats ont montré que dans 39% des cas l'HIV devenait résistant à la névirapine et autres médicaments pendant au moins 36 semaines après la naissance de l'enfant.

Les chercheurs ont recommandé d'ajuster le traitement pour bénéficier de l'action de la névirapine sans ces effets préjudiciables; et de ne le donner aux bébés et aux mères infectées qu'après l'accouchement plutôt qu'avant et pendant.

Le docteur John Mellors de l'Université de Pittsburgh a souligné lors d'une conférence le besoin d'une nouvelle stratégie pour contrer l'HIV - résistance chez les mères et les bébés.


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Un nouveau médicament, le ZYC101A pour le traitement du cancer du col de l'utérus chez les jeunes femmes
2004-02-18

Obstetrics and Gynecology publie ce mois de Février les résultats de l'étude d'un nouveau médicament destiné à traiter les jeunes femmes présentant un CIN 2/3. Ce médicament combat le papilloma virus humain (HPV), et semble être un traitement efficace des lésions du col de grade CIN 2/3.

L'analyse des résultats globaux a montré que 47% des sujets dans le groupe ZYC101A ont vu une résolution de leur maladie comparé aux 27% du groupe placebo - différence non statistiquement significative.

Lorsque l'analyse s'est focalisée aux femmes de moins de 25 ans, le traitement avec ZYC101A a montré une résolution chez 70% des sujets, nettement plus que le taux avec le placebo -23% (p = 0.007).

Le traitement avec le ZYC101A fut bien toléré et les effets secondaires peu importants, dont des réactions au site d'injection : douleur, érythème et induration. L'efficacité et la sécurité des deux dosages de ZYC101A furent similaires.

Les données de cette étude du ZYC101A plaident selon les chercheurs pour continuer le développement du traitement des CIN 2/3 chez les femmes de moins de 25 ans


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Les grossesses à risque
2004-02-19

Selon un article paru dans le journal du Médecin il y aurait en Belgique 120.000 naissances par an et 16 % des grossesses sont estimées être à haut risque obstétrical.

Les causes de la fréquence des grossesses à haut risque sont multiples : on implique notamment la sédentarité, l'alimentation inadéquate avec ce qu'on a appelé les junks foods (aliments pourris...), l'obésité et les complications de cette dernière dont l'augmentation de l'hypertension, du diabète de grossesse, des césariennes et de bébés macrosomes. On implique encore d'autres facteurs comme l'exposition à la pollution qui peut entraîner des retards de croissance et des malformations ou les toxiques, ou le tabac qui est responsable de grossesses extra utérine, de dysfonction placentaire, de retard de croissance et de prématurité. A celà il faut encore ajouter l'âge plus tardif de la procréation et le taux des grossesses multiples qui a été multiplié par deux depuis notamment les fécondations assistées ( 75 % des grossesses multiples sont secondaires à la fécondation assistée : FIV, ICSI ). La prématurité représente actuellement la première cause de mortalité néonatale et s'accompagne de séquelles neurologiques de degré variable chez environ la moitié des enfants.

Source : Journal du Médecin 3 février 2004


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Révision des critères de diagnostic du syndrome des ovaires micropolykystiques
2004-02-18

Pour établir le diagnostic d'OMPK ( PCOS ), au moins deux des conditions suivantes doivent être présentes: l' absence ou l'ovulation irrégulière, des taux élevés d'hormones androgènes, un volume ovarien augmenté contenant chacun au moins 12 follicules.

La maladie est considérée dorénavent comme un syndrome de dysfonction des ovaires avec comme caractéristiques l'hyperandrogénie et l'aspect polykystique des ovaires.

La résistance à l'insuline n'est pas requise pour faire le diagnostic de l'OMPK ni pour choisir le traitement. Cependant, il est nécessaire de dépister le syndrome métabolique chez les femmes obèses porteuses d'OMPK.

Pour déterminer la présence d'un syndrome métabolique, trois des conditions suivantes doivent être rencontrées: l'obésité abdominale, l'augmentation des triglycérides, la diminution de l'HDL cholestérol, l'élevation de la tension artérielle, et l'augmentation des taux de la glycémie.


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La pilule Tenofovir pour empêcher l'infection par l'HIV/Sida
2004-02-18

Trois études mondiales vont pouvoir dire si une pilule peut empêcher l'HIV. L'étude du Tenofovir, connu aussi sous le nom de Viread impliquera 3 000 participants dont près de 200 homosexuels masculins à Atlanta suivis par le centre Disease and Control (CDC) et des femmes d'Afrique et du Cambodge suivis par les instituts Nationaux de Santé et la Bill et Melinda Gates Fondation.

Une pilule de prévention de l'HIV pourrait restreindre la transmission du virus. Si l'étude du tenofovir est positive, le médicament pris quotidiennement pourrait être employé par des personnes à haut risque de contamination par l'HIV.

Les experts ont exprimé leur crainte que permettre à des masses de gens de prendre un médicament par intermittence pourrait conduire à induire la résistance au médicament, diminuant ainsi leur efficacité et permettre la mutation de l'HIV. Il y a aussi à considérer le risque que la pilule puisse créer une fausse sécurité et accroître l'emploi de drogues ou de comportements sexuels à haut - risque, ce qui pourrait aider à la propagation de l'HIV.


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L'élévation de l'inhibine A durant le premier trimestre de la grossesse prédirait une prééclampsie sévère
2004-02-18

Une étude française publiée dans "American Journal of Obstetrics and Gynecology" montre que les femmes enceintes présentant des taux sanguins élevés d'inhibine A entre 7 et 13 semaines de grossesse verraient leur risque de prééclampsie augmenter de façon significative.

Les taux d'inhibine A durant le premier trimestre de la grossesse sont apparus un facteur prédictif de prééclampsie sévère, en multipliant ce risque par 5 à partir d'une valeur supérieure à 272 pg/ml.

Selon un commentaire accompagnant l'article l'augmentation des taux sanguins de cette protéine suggère une anomalie du placenta au moment de l'implantation de l'embryon


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